Ce graphique de la Nasa explique quels pourraient être les sources et le cycle du méthane détecté sur Mars – NASA/JPL-Caltech/SAM-GSFC/Univ. of Michigan
Y a-t-il de la vie sur Mars ? On pourrait enfin connaître la réponse à laquestion posée par David Bowie. Le rover Curiosity a en effet découvert des émanations de méthane qui pourraient être des traces d'activité microbienne, et donc de vie. Une information publiée ce 17 décembredans la revue scientifique Science.
C'est aussi ce qu'explique le Dr Simon Foster, un chercheur de l'Imperial College de Londres, interrogé par le quotidien britannique The Daily Telegraph. Sur la Terre, le principal émetteur de ce gaz est l'activité biologique (pour 95 %). Nous émettons nous-mêmes du méthane – ou, plus exactement, précise le chercheur, les bactéries contenues dans notre système digestif synthétisent ce gaz.
Sur Mars, le méthane contenu dans le sol, qui raconte donc l'histoire de la planète, pourrait avoir d'autres sources : la dégradation par le rayonnement solaire d'éléments organiques déposés par des météores, par exemple.
Mais cette explication ne convainc pas les chercheurs : l'intensité des pics implique forcément un autre facteur. Et, si cela était dû à l'impact d'un astéroïde ou d'une comète, il aurait fallu que l'objet mesure plusieurs mètres. On aurait alors des traces physiques. Or, il n'y a rien de tel à proximité du cratère de Gale, dans lequel fore le robot. Les chercheurs penchent donc plutôt pour une activité biologique.
Fertilisant spatial
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