15.6.11

ENCORE UN SALOPARD QUI A VIOLé UN ENFANT...

L'agresseur mis en examen et écroué (© AFP)
L'agresseur de Maëlle, la fillette de cinq ans kidnappée et violée dimanche dans l'Ain, a été mis en examen mardi soir pour "viol et agression sexuelle" et "enlèvement et séquestration", et écroué, a annoncé le parquet de Bourg-en-Bresse.

Assis dans un fauteuil roulant, les yeux clos et la tête penchée, cet Isérois de 39 ans a été présenté à un juge d'instruction en début de soirée, après 48 heures de garde à vue durant laquelle il a observé un mutisme total, a déclaré à l'AFP la procureure de la République, Marie-Christine Tarrare.
Après sa présentation devant le juge des libertés et de la détention, il a été transféré à l'UHSI (Unité hospitalière sécurisée interrégionale) de Lyon.
Un médecin qui l'a examiné à nouveau lundi soir a estimé que son état était parfaitement compatible avec la garde à vue et qu'il "s'agissait d'une simulation d'un état de coma", a souligné la magistrate.

Face à son mutisme, les gendarmes se sont concentrés sur les faits, en recueillant un maximum de témoignages sur cet homme qui souffrait de "problèmes psychiatriques depuis plusieurs années" et avait suivi "untraitement médicamenteux".
La fillette, retrouvée ses vêtements déchirés mais sans blessures apparentes, avait été entendue dès dimanche soir par les enquêteurs et son témoignage filmé. Les examens médicaux dont elle a été l'objet vont "dans le sens" de l'agression sexuelle et viol, selon le parquet.

"Sa capacité à verbaliser et son intelligence émotionnelle nous ont bluffés", a confié Jean-Pascal Thomasset, responsable de l'aide aux victimes dans l'Ain.
"Elle a tout à fait compris tout ce qui se passait et a réussi à nous le raconter avec des mots très simples", parlant du "méchant" et demandant qu'un "grillage" soit posé autour de sa maison, a-t-il ajouté.
Hospitalisée une nuit à Bourg-en-Bresse, elle a pu rentrer chez elle avec ses parents lundi en fin de matinée. Elle doit "retrouver une vie normale", préconise ce spécialiste, confiant quant à sa capacité à "se réparer".

Pour ce type de malades, j'aurais une thérapie toute personnelle, lui couper le sexe, le lui faire avaler jusque à ce qu'il s'étouffe... On va encore nous dire qu'il a dû avoir des problèmes psychologiques dans son enfance... Enfin, vous connaissez tout ce que l'on peut dire devant la monstruosité de ce genre de crimes... Sur ce point je suis assez binaire et primaire. La mort ne suffit pas, il faut l'"agrémenter" de beaucoup de souffrances. Il faudra bien qu'un jour les honnêtes gens se sentent à l'abri de ces "salopards". Le jour où la Justice fonctionnera vraiment.

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