Avec l’héritage de Subaru dans les voitures à traction intégrale, construire un SUV était une décision évidente, bien que tardive. La Tribeca B9 qui en a résulté, et qui a emprunté la dernière partie de son nom à un quartier branché de New York, était un curieux mélange d’une partie avant disgracieuse et d’une partie arrière insipide. Malgré cela, elle se conduisait bien et le moteur 6-cylindres à plat de 3,0 litres développait 242 ch, ce qui lui conférait un rythme respectable, assorti d’une soif de carburant inévitable.
Un lifting en 2007 a apporté un moteur 3,6 litres plus puissant, mais aussi une nouvelle face avant qui a fait disparaître toute trace de caractère. Cela explique en partie les ventes qui se sont élevées à 77 000 aux États-Unis, derrière tous les leaders de la catégorie. En Europe, c’était encore pire, puisque la Tribeca a eu du mal à enregistrer des ventes à deux chiffres certaines années, jusqu’à ce qu’elle soit retirée de la vente en 2014.
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