La panique s'installe en Espagne, depuis la découverte du premier cas de contamination du virus Ebola sur le sol européen. Une infirmière, qui s'occupait de l'un des missionnaires rapatriés depuis l'Afrique, a été diagnostiquée malade le 6 octobre, mettant en lumière le manque flagrant de mesures de sécurité.
Son entourage a été placé sous surveillance, mais un nouveau problème se pose : le manque de moyens pour circonscrire la propagation du virus, et notamment le manque de personnel. Le quotidien El Confidencial rapporte que l'hôpital Carlos III de Madrid, qui s'occupe des cas d'Ebola, fait face à "une désertion d'un nombre élevé de travailleurs", à cause de "la peur et de la confusion face au manque de formation et de protocoles concernant les mesures de sécurité à adopter au contact de patients admis pour Ebola".
Les ressources humaines de l'hôpital ont tenté de recruter des travailleurs intérimaires. Sauf que "plus de la moitié des personnes inscrites à la bourse du travail temporaire (spécifique au personnel de santé), et qui avaient dans un premier temps accepté le travail, l'ont refusé quand ils se sont rendu compte qu'il s'agissait de travailler dans l'hôpital où sont traités les cas d'Ebola". Les syndicats soulignent le manque de formation de ces candidats aux mesures de sécurité à appliquer dans ce contexte particulier.
Une cellule psychologique a également été mise en place pour contenir la désertion du personnel, poursuit El Confidencial. "Le stress augmente parmi les collègues, explique une représentante syndicale. Il y a beaucoup de tension et c'est compréhensible. Il est censé n'y avoir aucun risque, pourtant une de nos collègues est infectée parce qu'elle s'est occupée d'un malade."
Son entourage a été placé sous surveillance, mais un nouveau problème se pose : le manque de moyens pour circonscrire la propagation du virus, et notamment le manque de personnel. Le quotidien El Confidencial rapporte que l'hôpital Carlos III de Madrid, qui s'occupe des cas d'Ebola, fait face à "une désertion d'un nombre élevé de travailleurs", à cause de "la peur et de la confusion face au manque de formation et de protocoles concernant les mesures de sécurité à adopter au contact de patients admis pour Ebola".
Les ressources humaines de l'hôpital ont tenté de recruter des travailleurs intérimaires. Sauf que "plus de la moitié des personnes inscrites à la bourse du travail temporaire (spécifique au personnel de santé), et qui avaient dans un premier temps accepté le travail, l'ont refusé quand ils se sont rendu compte qu'il s'agissait de travailler dans l'hôpital où sont traités les cas d'Ebola". Les syndicats soulignent le manque de formation de ces candidats aux mesures de sécurité à appliquer dans ce contexte particulier.
Une cellule psychologique a également été mise en place pour contenir la désertion du personnel, poursuit El Confidencial. "Le stress augmente parmi les collègues, explique une représentante syndicale. Il y a beaucoup de tension et c'est compréhensible. Il est censé n'y avoir aucun risque, pourtant une de nos collègues est infectée parce qu'elle s'est occupée d'un malade."
Courrier International
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