Le 5 octobre, les commémorations de l'instauration de la République au Portugal ont été marquées par les déclarations du prochain candidat du Parti socialiste, António Costa. Comme le veut la coutume, le maire de Lisbonne a accueilli la cérémonie officielle à la mairie où, chaque année, le président prononce un discours très attendu puis hisse solennellement le drapeau de la République portugaise au balcon, à la vue de la foule.
Mais alors qu'António Costa vient d'être désigné à la primaire socialiste, toute la presse scrutait les signes avant-coureurs d'une passation de pouvoir entre lui et le président Cavaco Silva, du Parti social-démocrate actuellement au pouvoir.
La campagne est lancée
Pour Nuno Ribeiro, du journal Público, le message est limpide : "Le discours d'António Costa avait une teneur programmatique". Le maire de Lisbonne a ainsi déclaré "qu'il était temps de construire une stratégie nationale de développement juste et durable qui promeuve la compétitivité, la croissance, l'emploi, la réduction de la pauvreté et une indispensable consolidation des finances publiques".
D'autre part, pour Antonio Costa Pinto, analyste politique cité dans le même journal, "il y a dans le discours d'António Costa une vision symbolique en rapport au passé, et la défense des jours fériés [le 5 octobre et le 1er décembre, supprimés lors de la cure d'austérité] a une double dimension : républicaine et souverainiste [...] ; c'est le meilleur discours, une grande intervention politique durant laquelle il a utilisé le style de la gauche patriotique". En somme, le discours marque le début de la campagne pour les élections législatives qui se tiendront en octobre 2015.
António Costa, "le Gandhi de Lisbonne"
Si la presse portugaise ne fait que peu d'écho aux origines d'António Costa (sa famille est originaire de Goa), la presse indienne a salué la victoire de ce "politicien d'origine indienne", comme l'a désigné le Daily News and Analysis. Pour le journal indien, "António Costa est surnommé le 'Gandhi de Lisbonne' pour son style de vie simple, ses racines de Goa, l'ancienne colonie portugaise en Inde où son grand-père est né et où son père a vécu la majeure partie de sa vie". Ce dernier, Orlando portugais, alors clandestin".
Jose Elmano Coelho Pereira, une personnalité connue de Goa, déclare dans Firstpost que "les Goanais font sentir leur présence dans la vie politique portugaise [...]. Il n'est encore que candidat et les élections ne sont que dans un an, mais célébrons cette première victoire." Wilfred Mesquita, délégué aux affaires internationales du Bharatiya Janata Party, parti national-hindouiste au pouvoir en Inde, est d'un autre avis : "Nous aurons une raison de célébrer cet événement seulement s'il reconnaît ses racines. S'il s'identifie comme un Portugais,Costa, "était un écrivain proche des mouvements anticolonialistes d'après guerre et avait rejoint le Parti communiste pourquoi devons-nous faire la fête ?"
Mais alors qu'António Costa vient d'être désigné à la primaire socialiste, toute la presse scrutait les signes avant-coureurs d'une passation de pouvoir entre lui et le président Cavaco Silva, du Parti social-démocrate actuellement au pouvoir.
La campagne est lancée
Pour Nuno Ribeiro, du journal Público, le message est limpide : "Le discours d'António Costa avait une teneur programmatique". Le maire de Lisbonne a ainsi déclaré "qu'il était temps de construire une stratégie nationale de développement juste et durable qui promeuve la compétitivité, la croissance, l'emploi, la réduction de la pauvreté et une indispensable consolidation des finances publiques".
D'autre part, pour Antonio Costa Pinto, analyste politique cité dans le même journal, "il y a dans le discours d'António Costa une vision symbolique en rapport au passé, et la défense des jours fériés [le 5 octobre et le 1er décembre, supprimés lors de la cure d'austérité] a une double dimension : républicaine et souverainiste [...] ; c'est le meilleur discours, une grande intervention politique durant laquelle il a utilisé le style de la gauche patriotique". En somme, le discours marque le début de la campagne pour les élections législatives qui se tiendront en octobre 2015.
António Costa, "le Gandhi de Lisbonne"
Si la presse portugaise ne fait que peu d'écho aux origines d'António Costa (sa famille est originaire de Goa), la presse indienne a salué la victoire de ce "politicien d'origine indienne", comme l'a désigné le Daily News and Analysis. Pour le journal indien, "António Costa est surnommé le 'Gandhi de Lisbonne' pour son style de vie simple, ses racines de Goa, l'ancienne colonie portugaise en Inde où son grand-père est né et où son père a vécu la majeure partie de sa vie". Ce dernier, Orlando portugais, alors clandestin".
Jose Elmano Coelho Pereira, une personnalité connue de Goa, déclare dans Firstpost que "les Goanais font sentir leur présence dans la vie politique portugaise [...]. Il n'est encore que candidat et les élections ne sont que dans un an, mais célébrons cette première victoire." Wilfred Mesquita, délégué aux affaires internationales du Bharatiya Janata Party, parti national-hindouiste au pouvoir en Inde, est d'un autre avis : "Nous aurons une raison de célébrer cet événement seulement s'il reconnaît ses racines. S'il s'identifie comme un Portugais,Costa, "était un écrivain proche des mouvements anticolonialistes d'après guerre et avait rejoint le Parti communiste pourquoi devons-nous faire la fête ?"
Courrier International
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