Important pour l’économie du Portugal, le chêne-liège est aussi un moyen fantastique de piéger le CO2.
La prochaine fois que vous déboucherez une bouteille de vin, ayez une pensée reconnaissante pour le bouchon : ce morceau de liège a capté dans l’atmosphère 250 grammes de dioxyde de carbone (CO2), ce gaz à effet de serre rejeté par l’activité humaine.
Telle est la conclusion d’un groupe de chercheurs du Centre d’études forestières de l’Institut supérieur d’agronomie (ISA) de Lisbonne, qui depuis sept ans mesure, sur une grande propriété rurale du centre du Portugal, les échanges d’eau et de CO2 entre l’écosystème terrestre et l’atmosphère. Leurs résultats montrent que le montado [pâturage en sous-bois typique de la péninsule Ibérique] de chênes-lièges est un formidable puits de carbone.
Courrier International - France
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