14.1.15

Cuba, le charme de l'ancien


Le 17 décembre, Washington et La Havane annonçaient la reprise de relations bilatérales. De ses cinquante années d'isolement, Cuba sort avec un certain retard, mais aussi une certaine authenticité, argue le journaliste et écrivain William Ospina dans une tribune publiée par le quotidien colombien El Espectador.Cuba, explique-t-il, "est le seul pays du continent à n'avoir pas détruit son magnifique patrimoine architectural. Ce qui, dans le reste de l'Amérique latine, a été démoli par une fièvre triviale de modernisation, Cuba l'a sauvé – parce qu'il n'avait pas les moyens matériels de le démolir, mais aussi parce que ces demeures [construites] pour un seul maître et cent esclaves se sont transformées en solution de logements pour les pauvres".Ce retard, implore Ospina, doit devenir une force : "Le fait de n'avoir pas pâti des périodes les plus polluantes de l'industrie devrait permettre à Cuba d'entrer dans un processus industriel avec la prudence de la modernité".

Le 17 décembre, Washington et La Havane annonçaient la reprise de relations bilatérales. De ses cinquante années d'isolement, Cuba sort avec un certain retard, mais aussi une certaine authenticité, argue le journaliste et écrivain William Ospina dans une tribune publiée par le quotidien colombien El Espectador.
Cuba, explique-t-il, "est le seul pays du continent à n'avoir pas détruit son magnifique patrimoine architectural. Ce qui, dans le reste de l'Amérique latine, a été démoli par une fièvre triviale de modernisation, Cuba l'a sauvé – parce qu'il n'avait pas les moyens matériels de le démolir, mais aussi parce que ces demeures [construites] pour un seul maître et cent esclaves se sont transformées en solution de logements pour les pauvres".
Ce retard, implore Ospina, doit devenir une force : "Le fait de n'avoir pas pâti des périodes les plus polluantes de l'industrie devrait permettre à Cuba d'entrer dans un processus industriel avec la prudence de la modernité".

Dessin de Ares

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