Nouveau rebondissement dans le scandale de corruption qui ébranle le pays. Cette fois-ci c’est Eduardo Cunha, président de la Chambre des députés et l’un des principaux ennemis du gouvernement au Congrès, qui pourrait être mis en examen.
Le président de la Chambre des députés Eduardo Cunha fait face à une demande de mise en examen pour “blanchiment d’argent et corruption passive”, annonce le quotidien brésilien O Globo. Il aurait reçu l’équivalent de 5 milliards de dollars (4,4 millions d’euros) en pots-de-vin dans le scandale qui touche le groupe pétrolier brésilien Petrobras.
Conservateur, évangélique, Cunha s’est retiré il y a plusieurs semaines de la coalition gouvernementale pour se transformer en l’un des ennemis acharnés du gouvernement au Congrès et rejoindre les députés de l’opposition qui demandent la destitution de la présidente Dilma Rousseff.
Il nie toutes les accusations qui sont portées contre lui et a affirmé qu’il ne démissionnerait pas. La Cour suprême, seule institution habilitée à juger les parlementaires qui bénéficient de l’immunité, doit encore accepter sa mise en examen. Il sera alors le premier parlementaire de ce rang en exercice mis en examen dans l’énorme dossier de corruption Petrobras qui ébranle le Brésil depuis plusieurs mois. La justice a aussi demandé la mise en examen de l’ancien président et actuel sénateur Fernando Collor, mais on ne connaît pas encore les chefs d’accusation, souligne le quotidien de Rio de Janeiro.
Courrier International - France
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