Ce matin, tout un pays est en fête, annonce Público. Du nord au sud, une vague rouge, verte et jaune – les couleurs nationales – déferle sur le Portugal, constate le quotidien de Lisbonne. Pendant cet Euro, “il y a eu un fil conducteur de souffrance dans tout le pays, mais aussi une ligne de foi en la réussite. C’est le moment qu’on attendait depuis 2004”, quand le Portugal avait perdu en finale de “son” Euro face à la Grèce.
Pour l’occasion, le quotidien portugais décrète en une ce matin : “10 juillet, fête nationale”, illustrant sa couverture par une photo d’Eder, auteur de l’unique but de la partie. C’est un exploit digne des plus hauts faits, assure le quotidien, pour qui un championnat d’Europe est fait de souffrances, de sacrifices et de larmes. Et le journal de citer le capitaine de la Seleçao :
C’est l’un des moments les plus heureux de ma vie. C’est unique. J’en ai pleuré. Je suis tellement heureux. Le Portugal le méritait. On est tous unis. Des félicitations pour tous.”
Astérix devenu portugais
La presse portugaise s’en donne à cœur joie en ce lendemain de victoire. En une, le Jornal de Notícias a opté pour la photo classique de l’équipe gagnante soulevant la coupe au Stade de France. “Le missile tiré par Eder à la 109e minute a fait l’Histoire”, estime le quotidien portugais. Blessé après un tacle de Payet, la star Ronaldo a brandi une coupe faite d’efforts et de larmes, mais cette histoire ne pouvait que bien se terminer, ajoute le journal de Lisbonne, qui consacre la quasi-totalité de ses pages à la victoire.
Le quotidien I a, lui, choisi l’humour ce matin, et consacre toute sa première page de couverture à Astérix, avec le héros français rigolard brandissant un drapeau portugais. Et ce simple mot : “Champions !”
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