"Des indépendantistes canariens 'occupent' les îles Selvagens [littéralement, îles Sauvages] pour protester contre les prospections de Repsol", titrait le 23 septembre le quotidien espagnol ABC. Ces îles isolées dans l'Atlantique au large de l'archipel des Canaries sont un territoire portugais. Par leur existence, elles garantissent au pays une zone économique exclusive (ZEE) d'une très grande ampleur. L'Espagne conteste leur classification et voudrait les requalifier en "rochers" afin d'augmenter sa propre ZEE.
Les activistes de l'ANC (Alternative nationaliste canarienne) prétendent par leur action protester contre la prospection de la compagnie pétrolière espagnole autour de leur archipel, qui pourrait, à terme, mettre en péril le patrimoine naturel des îles Selvagens. C'est, en tout cas, un bon coup de publicité pour ce minuscule parti – autoproclamé de gauche nationaliste – qui n'a jamais atteint 1 % à une élection. Son porte-parole, Eduardo Nacimiento, a déclaré dans ABC qu'"[ils ne désiraient] aucunement provoquer un incident diplomatique avec le Portugal".
Le Portugal envoie un navire de guerre
La présence des activistes avait été signalée par les deux biologistes qui résidaient alors sur un des îlots afin d'étudier la faune, particulièrement riche d'un point de vue ornithologique. Si l'accès à la réserve naturelle est autorisé, les ministères portugais de la Défense et des Affaires étrangères ont néanmoins été immédiatement alertés après que "les trois Espagnols ont hissé un drapeau", selon le journal en ligne O Observador. Une patrouille de la marine portugaise a alors été dépêchée sur place.
Dans un article titré "La marine de guerre en route vers les îles Selvagens pour empêcher l'occupation par des Espagnols", le responsable de l'autorité maritime de l'île de Madère, rappelant que le navire mettra près de dix heures à arriver aux abords des îles Selvagens, explique que "si le navire de notre patrouille arrive et que les Espagnols sont là – mais ils seront probablement déjà partis –, nous essaierons de comprendre ce qui s'est vraiment passé, quel était leur objectif et, en temps utile, nous prendrons les mesures adéquates". Si peu d'observateurs craignent une escalade dans ce cas précis, l'affaire rappelle l'improbable joute stratégique de 2002 entre le Maroc et l'Espagne autour de l'îlot Persil, d'à peine 0,15 km2.
Les activistes de l'ANC (Alternative nationaliste canarienne) prétendent par leur action protester contre la prospection de la compagnie pétrolière espagnole autour de leur archipel, qui pourrait, à terme, mettre en péril le patrimoine naturel des îles Selvagens. C'est, en tout cas, un bon coup de publicité pour ce minuscule parti – autoproclamé de gauche nationaliste – qui n'a jamais atteint 1 % à une élection. Son porte-parole, Eduardo Nacimiento, a déclaré dans ABC qu'"[ils ne désiraient] aucunement provoquer un incident diplomatique avec le Portugal".
Le Portugal envoie un navire de guerre
La présence des activistes avait été signalée par les deux biologistes qui résidaient alors sur un des îlots afin d'étudier la faune, particulièrement riche d'un point de vue ornithologique. Si l'accès à la réserve naturelle est autorisé, les ministères portugais de la Défense et des Affaires étrangères ont néanmoins été immédiatement alertés après que "les trois Espagnols ont hissé un drapeau", selon le journal en ligne O Observador. Une patrouille de la marine portugaise a alors été dépêchée sur place.
Dans un article titré "La marine de guerre en route vers les îles Selvagens pour empêcher l'occupation par des Espagnols", le responsable de l'autorité maritime de l'île de Madère, rappelant que le navire mettra près de dix heures à arriver aux abords des îles Selvagens, explique que "si le navire de notre patrouille arrive et que les Espagnols sont là – mais ils seront probablement déjà partis –, nous essaierons de comprendre ce qui s'est vraiment passé, quel était leur objectif et, en temps utile, nous prendrons les mesures adéquates". Si peu d'observateurs craignent une escalade dans ce cas précis, l'affaire rappelle l'improbable joute stratégique de 2002 entre le Maroc et l'Espagne autour de l'îlot Persil, d'à peine 0,15 km2.
Courrier International - France
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