27.8.14

Montebourg a perdu la bataille du redressement

 Pour avoir persisté dans sa critique du cap économique fixé par le 
président français François Hollande, Arnaud Montebourg, le ministre de 
l’Economie, du redressement productif et du numérique, a perdu son 
portefeuille. Cet acte fait imploser le gouvernement le 25 août dernier lorsqu'il donne, par le biais du Premier ministre Manuel Valls, sa démission.Pour le quotidien italien Il 
Corriere della Sera, le "débarquement" de ce "Don Quichotte de la gauche" 
française, qui dénonce le dogme de l’orthodoxie budgétaire, "confirme 
deux lois de la politique européenne [...]" : "La première, c’est
 que des 'deux gauches', celle qui ne se confronte pas à la réalité, qui
 se berce d’illusions et leurre les électeurs sur la possibilité de 
revenir à l’âge d’or de la social-démocratie en s’endettant et en 
imposant, est destinée à perdre. La deuxième [...], c’est que 
Paris, quelle que soit la personne au gouvernement, ne conduira jamais le 
front d’opposition contre l’Allemagne. La France n’a aucun intérêt à 
devenir la chef de file des faibles."Les derniers résultats économiques de la France sont sans appel, avec notamment une croissance nulle au premier semestre.


Pour avoir persisté dans sa critique du cap économique fixé par le président français François Hollande, Arnaud Montebourg, le ministre de l’Economie, du redressement productif et du numérique, a perdu son portefeuille. Cet acte fait imploser le gouvernement le 25 août dernier lorsqu'il donne, par le biais du Premier ministre Manuel Valls, sa démission.

Pour le quotidien italien
Il Corriere della Sera, le "débarquement" de ce "Don Quichotte de la gauche" française, qui dénonce le dogme de l’orthodoxie budgétaire, "confirme deux lois de la politique européenne [...]" : "La première, c’est que des 'deux gauches', celle qui ne se confronte pas à la réalité, qui se berce d’illusions et leurre les électeurs sur la possibilité de revenir à l’âge d’or de la social-démocratie en s’endettant et en imposant, est destinée à perdre. La deuxième [...], c’est que Paris, quelle que soit la personne au gouvernement, ne conduira jamais le front d’opposition contre l’Allemagne. La France n’a aucun intérêt à devenir la chef de file des faibles."

Les derniers résultats économiques de la France sont sans appel, avec notamment une croissance nulle au premier semestre.
Dessin de Damien Glez
Courrier International

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