9.3.15

Musée de Mossoul : un saccage aussi bête que prévisible


Les militants de l'organisation Etat islamique [EI ou (l'acronyme arabe) Daech] ont trouvé une nouvelle cible : les statues et les œuvres d'art présentées dans un musée de la ville irakienne de Mossoul, ancienne capitale de l'Assyrie, que l'organisation terroriste contrôle depuis juin 2014. Dans une vidéo publiée le 26 février, on voit plusieurs militants détruire à coups de masse des œuvres datant du VIIe siècle av. J.-C. – notamment plusieurs statues représentant des hommes, ainsi qu'un grand taureau ailé en marbre –, des œuvres jugées païennes et opposées à leur vision rigoriste de l'islam. "Des trésors qui n'ont pas de prix", s'offusque le quotidien britannique The Daily Telegraph.  "Nous ne pouvions pas nous attendre à autre chose de la part de Daech", assure au Guardian Kino Gabriel, un des leaders du Conseil militaire syriaque, une milice chrétienne syrienne, qui regrette que "le berceau de la civilisation humaine soit en train d'être détruit". "Face à ce genre d'acte, nous restons sans voix, ajoute-t-il. Le meurtre et la destruction ne sont pas suffisants ; désormais, même notre civilisation et notre culture sont en passe d'être détruites." 

Les militants de l'organisation Etat islamique [EI ou (l'acronyme arabe) Daech] ont trouvé une nouvelle cible : les statues et les œuvres d'art présentées dans un musée de la ville irakienne de Mossoul, ancienne capitale de l'Assyrie, que l'organisation terroriste contrôle depuis juin 2014. 


Dans une vidéo publiée le 26 février, on voit plusieurs militants détruire à coups de masse des œuvres datant du VIIe siècle av. J.-C. – notamment plusieurs statues représentant des hommes, ainsi qu'un grand taureau ailé en marbre –, des œuvres jugées païennes et opposées à leur vision rigoriste de l'islam. "Des trésors qui n'ont pas de prix", s'offusque le quotidien britannique The Daily Telegraph.  

"Nous ne pouvions pas nous attendre à autre chose de la part de Daech",assure au Guardian Kino Gabriel, un des leaders du Conseil militaire syriaque, une milice chrétienne syrienne, qui regrette que "le berceau de la civilisation humaine soit en train d'être détruit". "Face à ce genre d'acte, nous restons sans voix, ajoute-t-il. Le meurtre et la destruction ne sont pas suffisants ; désormais, même notre civilisation et notre culture sont en passe d'être détruites." 


Dessin de Martirena

COURRIER INTERNATIONAL - FRANCE

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