Le ministre de l'Économie l'a assuré sur Europe 1, malgré la dégradation de la note du Portugal par l'agence Moody's. Le nouveau plan de soutien à la Grèce devrait par ailleurs être prêt en septembre.
Le nouveau ministre de l'Économie veut apaiser les esprits. Après la sévère dégradation, mardi soir, de la note du Portugal par l'agence Moody's, François Baroin a assuré ce mercredi matin sur Europe 1 que la France faisait confiance au Portugal, où il y a une «unité nationale» et un «changement de gouvernement». «Pour notre part, nous faisons confiance au Portugal pour définir dans le calendrier, dans les objectifs, et avec la méthode retenue et acceptée par les Portugais, le déroulé de ces mesures qui devraient permettre en 2013 de revenir à un niveau de déficit à hauteur de 3%», a-t-il déclaré.
«Ce n'est pas le regard d'une agence de notation qui va régler l'affaire de la tension des dettes souveraines et de la crise budgétaire», a ajouté François Baroin. Ce mercredi se tient précisément à Paris une réunion des créanciers de la Grèce. Présidée par l'Institut de la finance internationale (Ifi), la réunion ce mercredi à Paris des grandes banques et compagnies d'assurance internationales donnera lieu à un nouveau débat sur les modalités de leur participation au nouveau plan de soutien à Athènes. Mais aucune décision ne devrait être actée aujourd'hui, ni au cours des prochaines semaines.
Ce second plan d'aide, à hauteur de 110 milliards d'euros, devrait être prêt «en septembre», a précisé François Baroin. «Nous avons franchi le passage de la cinquième tranche de soutien à la Grèce, c'était les 12 milliards. Dans les semaines qui viennent, nous allons commencer à discuter du prochain plan de soutien à la Grèce».
François Baroin souhaite travailler sur ce plan main dans la main avec l'Allemagne. Il pourra évoquer le sujet avec son homologue allemand, Wolfgang Schäuble, dès demain, à l'occasion de leur première rencontre, qui doit se tenir à Berlin.
Le Figaro
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