OXYMORE
Arrivé à un âge où il sied de faire, sans concession, une introspection des actes commis au long de la vie, j’entends, exceptionnellement, m’arroger le droit de juger un homme. Cette introduction abrupte paraîtrait intempestive si l’homme questionné n’était autre que moi.
Le terme « oxymore » pourrait s’appliquer dans toute l’acception du terme à toutes les associations du personnage: courageux et craintif, point assez lettré mais informé, décidé et parfois hésitant, organisé et quelque fois indolent, communiquant, agoraphile et agoraphobe, timide et décidé, prévenant et égoïste, désintéressé et avare, avare aussi de ses sentiments et parfois exagéré dans les transports, entendant ses semblables au point d’en abstraire son existence, d’un bilinguisme certain, aimant la compagnie et préférant, souvent la solitude.
Est-ce la définition de l’être humain où ces suppositions oxymoriennes pourraient-elles être à l’origine d’un être différent sans idéologie politique aucune sinon celle du bien être de ses semblables, faisant que l’Homme traverse, heureux, la nano-période de son existence matérielle ?
L’exploration de l’Univers est à ses prémices ; nous ne savons presque rien du néant intersidéral dans lequel nous baignons, ignorants ! Nous faisons la guerre aux autres, ceux qui ne nous ressemblent pas – Tous, puisque nous sommes des individus – discriminant arbitrairement, tels des dieux ou architectes visionnaires de l’au-delà ce qui doit être ou pas…« Je pense, donc je suis », « être ou ne pas être ». Réfléchissons.
Rio de Janeiro, 13 de abril de 2012.
JMIRA
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