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14.3.11

C'est quoi une centrale nucléaire ?

Une centrale nucléaire est un site industriel qui utilise la fission de noyaux atomiques pour produire de la chaleur, dont une partie est transformée en électricité (entre 30 % et 40 % en fonction de la différence de température entre la source froide et chaude). C'est la principale mise en œuvre de l'énergie nucléaire dans le domaine civil.

Une centrale nucléaire est constituée d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires dont la puissance électrique varie de quelques mégawatts à plus de 1 500 mégawatts pour le réacteur soviétique de grande puissance RBMK. Le réacteur européen EPR, devrait atteindre une puissance record de 1 600 mégawatts.
En 2009, 439 réacteurs fonctionnent dans 31 pays différents dans le monde, dont 58 réacteurs en France, soit un total de 370 gigawatts produisant environ 14 % de l'électricité mondiale (voir la liste des réacteurs nucléaires). La catastrophe de Tchernobyl a conduit à plusieurs moratoires ; la baisse des prix du pétrole durant les années 1990 a renforcé cette tendance, conduisant à construire moins de nouveaux réacteurs dans le monde. Parallèlement, les centrales vieillissent : en 2006, la majorité des réacteurs avaient de 15 à 36 ans, sept ayant de 37 à 40 ans[1]. Toutefois, à partir du milieu de la décennie 2000, la remontée des prix des énergies, tirées par les hydrocarbures et le coût des gaz à effet de serre, a induit un mouvement de balancier inverse, conduisant à de nouvelles constructions de réacteurs : par exemple, la Finlande engage la construction d’un réacteur pressurisé européen (EPR) à Olkiluoto en 2003, la construction d’un EPR à Flamanville (France) est en cours suite à une décision de 2005.

Demissão de Socrates ?



No final de Conselho de Ministros extraordinário
Sócrates vai fazer declaração às 20h00

O primeiro-ministro, José Sócrates, vai fazer uma declaração na residência oficial de São Bento às 20h00 desta segunda-feira, disse à Lusa fonte oficial do gabinete do líder do executivo.

No

Alerte nucléaire au Japon (de notre correspondant Guy Josse)

 14 Mar 2011 16:19:30 +010

CRIIRAD
Commission de Recherche et d'Information
Indépendantes sur la Radioactivité
Communiqué -
14 mars 2011
– 13h
Alertes nucléaires au Japon
La CRIIRAD dénonce la sous-évaluation de la gravité des accidents survenus sur la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et le manque crucial d’information tant sur les quantités de radioactivité rejetées depuis vendredi que sur les niveaux de contamination de l’air. Faute de ces données, il est impossible de se prononcer sur les niveaux de risques radiologiques. Les rares chiffres disponibles empêchent en tout cas de qualifier les rejets de « mineurs » (niveau 4 dans l’échelle INES) ou de « faibles » (déclaration télévisée de Mme Kosciusko-Morizet dimanche matin).

Un classement prématuré
Samedi 12 mars, les autorités japonaises ont classé au niveau 4 de l’échelle INES l’accident survenu sur le réacteur n°1 de la centrale de Fukushima Daiichi alors que l’accident était encore – est toujours – en devenir et que plusieurs autres réacteurs étaient en situation d’urgence radiologique. Les opérateurs de la centrale sont toujours en train de s’exposer à des niveaux d’irradiation très élevés pour éviter que la défaillance des systèmes de refroidissement des réacteurs n°1, 2 et 3 ne se transforme en catastrophe nucléaire. Des mesures extrêmes ont été prises pour refroidir à tout prix les réacteurs (notamment l’injection d’eau de mer en dépit des risques associés).
Le classement au niveau 4 a été enregistré sans correctif par l’AIEA. A notre connaissance, à ce jour, aucune autorité de sûreté nucléaire ne l’a remis en question.