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25.8.12

L'inquiétante piscine de Fukushima. Le pire est à venir?

Vue de la piscine, en mai 2011.

Elle contient 1500 barres de combustible nucléaire. Si elle se vidait, les conséquences seraient catastrophiques.

Les experts s'accordent aujourd'hui à estimer que la piscine du réacteur 4, à Fukushima, représente le pire legs de la catastrophe du 11 mars 2011. Celle-ci contient 1500 barres de combustible nucléaire. Une nouvelle secousse pourrait endommager davantage la piscine, la vider de son eau et déclencher le réchauffement inextinguible, donc l'émission radioactive, desdites barres. 

 
Ce scénario est peu probable, mais il existe. L'opérateur de la centrale Tokyo Electric a renforcé le bâtiment, et assure qu'il peut soutenir un séisme similaire à celui, historique, du 11 mars. Si celui-ci avait néanmoins lieu et que la piscine s'effondrait, les conséquences pourraient être similaires ou pires que celles de Fukushima.
Cette fois encore, la direction du vent serait cruciale. En 2011, le vent avait poussé vers l'océan Pacifique les émissions radioactives de la centrale, les dispersant avant leur arrivée au-dessus de l'Amérique. Mais que le vent souffle à l'ouest, et ces radiations contamineraient une partie du nord du Japon, voire de la péninsule coréenne, et de la Chine. Tepco prévoit de retirerces barres de combustibles à partir de fin 2013 au plus tôt. D'ici là…
LE FIGARO - FRANCE

Le Portugal en passe de rater ses objectifs de déficit budgétaire

Copyright Reuters

Le gouvernement ne se sent pas en mesure de respecter l'objectif de déficit public de 4,5% du PIB à la fin de l'année. Du coup, il pourrait demander une extension du plan de sauvetage.
Le Portugal, dont l'objectif de déficit public semble compromis cette année en raison d'une baisse de recettes fiscales, pourrait être contraint, à l'instar de la Grèce, de demander plus de souplesse dans la mise en oeuvre du plan d'austérité imposé par ses créanciers. D'après la direction générale du budget, les recettes fiscales ont reculé sur les sept premiers mois, de 3,5% sur un an, en raison notamment d'une forte baisse de la consommation sur fond de récession, avec une contraction de l'économie prévue de 3% cette année et un taux de chômage record, actuellement à 15%.
Dans ce contexte, le gouvernement ne sera pas en mesure de respecter l'objectif de déficit public de 4,5% du PIB à la fin de l'année, s'accordent à dire de nombreux analystes et il devra trouver entre deux et trois milliards d'euros pour compenser cet écart budgétaire. "Ces chiffres préparent les responsables nationaux et internationaux à une plus grande souplesse du plan d'ajustement budgétaire" du Portugal, a indiqué à l'AFP l'économiste Paulo Mourao de l'Université du Minho.
Un prêt de 78 milliards d'euros
Le Portugal a obtenu en mai 2011, de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, un prêt de 78 milliards d'euros, en échange d'un programme de rigueur et de réformes visant à assainir ses finances publiques et relancer son économie. En échange, le gouvernement s'était engagé à ramener son déficit public à 3% du PIB en 2013, après un résultat meilleur que prévu en 2011, à 4,2%, grâce à des mesures exceptionnelles. Mais la mesure phare de la politique d'austérité du gouvernement de centre droit, qui consistait à supprimer les 13e et 14e mois des fonctionnaires et des retraités gagnant plus de 1.000 euros par mois en 2012, 2013 et 2014, a été jugée anticonstitutionnelle.
Des réformes structurelles impératives
L'exécutif, qui va commencer à préparer le budget 2013 à la rentrée, devra ainsi trouver une mesure équivalente équitablement répartie pour compenser le manque à gagner. La troïka UE-FMI-BCE, représentant les bailleurs de fonds du pays, a déjà exprimé sa préférence pour des mesures axées sur les baisses des dépenses et les réformes structurelles. Le gouvernement, qui maintient pour l'instant officiellement ses objectifs budgétaires pour cette année, a toutefois déjà admis en juin dernier que l'"effort nécessaire sera très important". Une source du ministère des Finances, citée jeudi par l'agence de presse Lusa, a reconnu que pour corriger l'écart budgétaire d'ici à la fin de l'année, le gouvernement devra adopter des mesures de rigueur supplémentaires ou obtenir un assouplissement des objectifs.
Quelle crédibilité du pays auprès des investisseurs internationaux ?
"Nous nous attendons à ce que le Portugal demande bientôt une extension du plan de sauvetage", a estimé récemment la banque américaine Citigroup dans un rapport, prévoyant que Lisbonne "manque l'objectif de déficit" en 2012. "Cet échec budgétaire pourra avoir des conséquences dans la crédibilité externe du pays auprès des investisseurs internationaux, compliquant ainsi un retour déjà difficile aux marchés en septembre 2013", comme le prévoit le plan d'assistance, a affirmé Bruno Proença, directeur du Diario Economico. Mais selon lui, de nouvelles mesures de rigueur, "ne résoudront rien et ne feront que plomber davantage l'économie".
La troïka attendue mardi à Lisbonne pour sa cinquième mission d'évaluation du plan de sauvetage du Portugal, devra se prononcer sur les différents scénarios possibles. Les créanciers du Portugal avaient toutefois déjà reconnu en juillet que les "risques budgétaires" avaient augmenté, mais estimaient que l'objectif du déficit pour 2012 restait "à portée".
LA TRIBUNE -FRANCE

Benfica - Este Jesus so inventa: Rua!


Época após época com Jorge Jesus, o futebol do Benfica vem perdendo fulgor e enfrentando cada vez maiores dificuldades de imposição. Sintoma desta fraqueza é o crescente número de jogos em que a equipa se revela impotente para segurar uma vantagem inicial, como ocorreu na jornada inaugural da Liga, frente ao Sporting de Braga: já são mais as vantagens desperdiçadas do que as reviravoltas conquistadas.
 
Enquanto na primeira temporada do actual treinador, em que alcançou o título, o Benfica só consentiu um empate nestas condições (em Setúbal), nos anos seguintes o número cresceu para três jornadas. Mas esta diferença é ainda mais significativa quando se analisam todas as competições: de 3 jogos no primeiro ano, para 4 no segundo e 9 no terceiro.
No sentido inverso, estão as vitórias e empates conquistados após os adversários marcarem primeiro: desceu de 6 jogos no primeiro e no segundo ano de Jesus, para apenas 4 na época transacta, incluindo os triunfos em Paços de Ferreira e Setúbal. Considerando apenas os jogos da Liga, tal resulta num balanço negativo de -16 pontos concedidos contra 15 conquistados.
No final do encontro com o Sporting de Braga, além do reavivar da frustração de não conseguir iniciar o campeonato com um triunfo, os adeptos encarnados também lamentavam os erros defensivos que permitem tais deslizes. É inevitável comparar este início com o desgaste do Verão de 2011, quando consentiu quatro empates (Trabzonspor, Gil Vicente, Twente e Manchester United) depois de ter estado em vantagem no marcador.
Como os números não enganam, do ponto de vista psicológico também se esboça uma tendência negativa para o Benfica. Não só se tornaram cada vez mais raras as entradas de rompante, os chamados "minutos à Benfica", como são mais frequentes os finais de aflição, os "ai Jesus" a roer as unhas contra a iminência de pontos perdidos. Habitualmente em associação a dramas individuais, que incluem expulsões, auto-golos ou penaltis desperdiçados, como a estreia desastrada de Melgarejo na posição de lateral esquerdo.
João Querido Manha - CM