Vídeo de sexo com assessora parlamentar divulgado na Net

Um vídeo de sexo, que tem como protagonista a assessora parlamentar Denise Leitão Rocha, foi divulgado em vários sites na Internet e circulou entre políticos e jornalistas brasileiros, durante uma sessão da Comissão Parlamentar de Inquérito [CPI], do empresário brasileiro Carlinhos Cachoeira, em Brasília.

De acordo com o site brasileiro «G1», Denise Rocha afirmou, na última quinta-feira, não saber quem é que divulgou o vídeo, como também não pode afirmar que o responsável pela divulgação seja o homem que aparece com ela nas imagens.

«É preciso dizer que ele [suspeito] é o homem que está comigo nas imagens. Quem poderia ter divulgado o vídeo era ele, mas o que acontece é que pode haver mais pessoas envolvidas. E se alguém ficou com o vídeo? Eu não sei. Eu não posso afirmar que foi ele ou outro «alguém» envolvido», afirmou.

Denise Rocha também esclareceu que «jamais» iria divulgar um vídeo com este tipo de conteúdo para se auto-promover, inclusive, a advogada de defesa, Mariana Melucci, disponibilizou o computador da cliente para eventuais averiguações.

«Queremos eliminar qualquer especulação de que a divulgação ocorreu por parte dela», disse Mariana Melucci.

O presidente da CPI, Vital do Rêgo (PMDB-PB), afirmou que a situação da assessora foi uma «vergonha», contudo, não «gerou quaisquer problemas na comissão».

De acordo com o senador Ciro Nogueira (PP-PI), o futuro da assessora parlamentar vai ser discutido ainda esta semana.

As investigações estão agora entregues à polícia do Distrito Federal.

Devo dizer que o video foi retirado da internet... mas consegui copia a tempo...Nada de pedidos: é so para uso particular...

Polonium : pourquoi c’est un poison?

A la suite d'un soupçon d’empoisonnement au polonium, le corps de Yasser Arafat va être exhumé et analysé, tandis que la Ligue Arabe a donné son accord pour l’ouverture d’une enquête internationale sur la mort du leader palestinien. Quelles sont les caractéristiques du polonium ? Comment cette substance radioactive peut agir sur l’organisme ? Décryptage.

Une présence naturelle

Le polonium 210 est présent naturellement en suspension dans l’air, à hauteur de 50 becquerels par mètre-cube (ce qui est une quantité minime) et de manière plus prononcée dans des lieux aussi particuliers que des zones d’activité volcanique ou d’anciennes exploitations d’uranium. Elément chimique peu mobile, le polonium ne pénètre que les couches superficielles du sol. Enfin, le corps humain en contient à raison de quelques dizaines de becquerels. « On trouve aussi du polonium 210 dans la fumée de cigarette, note Jean-René Jourdain, radiobiologiste à la direction de la protection de l’homme de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, mais il ne vient pas du tabac lui-même: il s’agit de résidus issus des engrais phosphatés utilisés pour cultiver les plants. » Arafat était-il fumeur au moment de sa mort ? Si c’est le cas, les traces de polonium dans son organisme pourraient venir de là – sans pour autant que cette substance ait provoqué le décès du leader palestinien.

100% alpha

Le polonium 210 a une rare particularité : c’est un émetteur de particules alpha à quasiment 100%. Les autres éléments radioactifs sont tous à la fois émetteur de gamma et d’alpha. Le polonium est donc un élément lourd, qui a un trajet très court dans la matière. Des vêtements ou une simple feuille de papier devant la source suffisent à stopper l’émission. Idem pour du polonium contenu dans une gélule. Résultat : le polonium 210 est difficile à repérer ; il passe notamment les portiques détecteurs de radioactivité dans les aéroports. En fait, on ne le trouve que parce qu’on a déjà des soupçons et qu’on le cherche, avec une sonde alpha. Mais c’est cette concentration alpha qui rend le polonium 210 très toxique car il diffuse toute sa radioactivité en un même point.

Plus toxique que du cyanure du potassium

Un microgramme de polonium 210 diffuse 166 millions de becquerels ! Un à dix microgrammes suffisent à tuer quelqu’un. Plus toxique que du cyanure. Mais l’élément doit être ingéré par la victime. Soluble, le polonium circule alors dans le corps et se fixe au niveau des reins, de la rate, du foie et s’en prend aux cellules de la moelle osseuse. « Il détruit la fabrication des globules blancs ce qui explique la perte d’immunité et l’aggravation du risque de maladie, n’importe laquelle » explique Jean-René Jourdain. Il reste difficile d’établir les symptômes exacts d’un tel empoisonnement, et pour cause : le cas Arafat ne serait que le deuxième… Une chose est sûre cependant, il est impossible de synthétiser du polonium dans un laboratoire clandestin, façon appartement de terroristes… Il faut au moins un réacteur nucléaire de recherche. Ainsi, si le poison peut être difficile à détecter, l’empoisonneur risque de l’être beaucoup moins.

Arnaud Devillard
Sciences et Avenir
24/07/12