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7.8.11

SUPERTAçA : PORTO - GUIMARÃES

Os dois clubes disputam a Super Taça Cândido de Oliveira 2011, no estádio Municipal de Aveiro.
Domingo, 21h na RTP.

Petit cours de météorologie à l'intention de Nicolas Sarkozy


Nicolas Sarkozy sous le parapluie d'Angela Merkel en septembre 2007 (Tobias Schwartz/Reuters)

A en croire Le Canard enchaîné du 27 juillet, Nicolas Sarkozy a étalé toute son ignorance en matière d'hydrologie lors du conseil des ministres du 20 juillet.
Le président de la République s'est d'abord félicité du temps pluvieux des dernières semaines qui, selon lui, permettrait de reconstituer les réserves en eau souterraine, avant de se lancer dans une explication hasardeuse du cycle de l'eau.
Nathalie Kosciusko-Morizet a vainement tenté de réagir – mais un ministre ne contredit pas le chef de l'Etat. Voici le dialogue entre les deux éminences, tel que rapporté par l'hebdomadaire :
« Ça va restaurer la nappe phréatique, toute cette eau qui tombe.
– Non, ça ne restaure pas du tout la nappe phréatique. La terre est trop sèche.
– Vous pouvez m'expliquer le contraire, mais le cycle de l'eau, on le connaît. L'eau s'évapore vers les nuages. Les nuages pleuvent sur la mer, et, de toute manière, c'est une bonne nouvelle la pluie ! »

La pluie qui tombe l'été ne recharge pas les nappes

Nicolas Sarkozy s'est réjoui des averses estivales avec un peu de précipitation.
D'abord, comme le souligne NKM, un sol trop sec ne favorise pas la pénétration de l'eau de pluie dans les aquifères. Au contraire, en raison du changement climatique, explique le climatologue Jean Jouzel au quotidien La Croix, « des pluies qui pourraient être plus intenses, tombant sur un sol plus sec, peuvent entraîner un effet de ruissellement et donc des inondations ».
Ensuite, si la situation en surface s'est quelque peu améliorée après le mois de juin, les pluies, en cette période de l'année, « ne rechargent pas ou peu les nappes », indique le bulletin national de situation hydrologique.
Le phénomène d'évaporation est en effet plus fort qu'en hiver, et les plantes consomment l'eau activement. Au 1er août, 66 départements métropolitains étaient encore concernés par des arrêtés préfectoraux restreignant l'usage de l'eau.

"Cauchemar" en Nouvelle-Calédonie


Nouvelle calédonie

Quatre personnes ont été tuées par balles, samedi, sur l'île de Maré.
La peur était palpable dans la voix des habitants de Maré, hier soir au téléphone, au terme d’une journée qui a subitement transformé un conflit social en conflit armé. Située à près de 200 km à l’est de la Grande Terre et de la capitale Nouméa, cette île de 6.000 habitants est touchée depuis deux semaines par un blocage de son aérodrome, initié par des salariés de la compagnie Air Calédonie et amplifié par des usagers en colère. Regroupés au sein d’un comité contre la vie chère, ces derniers protestent contre la hausse des tarifs d’"Aircal", société publique qui assure seule la desserte aérienne de l’île.
Vendredi, une délégation de 250 membres de la tribu de Nétché est venue s’opposer à ces 80 manifestants. Objectif : défendre la nouvelle politique tarifaire d’Air Calédonie, dont le directeur général n’est autre que Nidoish Naisseline, le grand chef de leur tribu. Après un round d’observation et de négociations, les deux camps se sont retrouvés hier et la situation a explosé. Barrages, jets de pierres, commerces incendiés et saccagés. Puis l’affrontement, entre deux tribus armées de fusils de chasse, de haches et de coupe-coupe agricoles. Un homme de 20 ans a été abattu d’une balle en pleine tête en début d’après-midi, avant que le bilan s’alourdisse pour atteindre hier soir 4 morts et 23 blessés. Dans le même temps, un collège et six logements de fonction auraient été incendiés dans la tribu de Tuo, au terme d’un mariage qui aurait dégénéré.

"Malaise social"

Représentant de l’État dans cette collectivité du Pacifique, le haut-commissaire de la République, Albert Dupuy, a évoqué "une journée de cauchemar" à Maré. En attendant son arrivée ce dimanche, une centaine de gendarmes mobiles ont été envoyés en fin de journée pour ramener le calme sur l’île, qui ne compte ordinairement que cinq gendarmes. Le grand chef Nidoish Naisseline a aussi pris place à bord de l’avion militaire pour appeler ses sujets à rentrer chez eux et à ne commettre aucun acte violent. "C’est un personnage influent", estimait hier soir un habitant de l’île. "Sa parole est écoutée et respectée, cela devrait favoriser un retour au calme."
À Paris, moins de trois semaines avant le déplacement de Nicolas Sarkozy en Nouvelle-Calédonie, la situation est prise très au sérieux. La ministre de l’Outre-Mer, Marie-Luce Penchard, a interrompu ses vacances en Guadeloupe et convoqué une réunion de travail qu’elle présidera ce matin à son ministère, avant une conférence de presse à midi. Le PS a pour sa part souligné un "profond malaise social" en Nouvelle-Calédonie et appelé le chef de l’État à "prendre sans délai des mesures urgentes et fortes de soutien économique et de rééquilibrage afin d’éviter à tout prix l’explosion sociale".
Yann Thompson - Le Journal du Dimanche

Le monde au bord du Krach


krach

Le monde est au bord du précipice. La semaine qui s’ouvre s’annonce cruciale. Les marchés vivent désormais dans la peur du krach. Les ministres des Finances et les banquiers centraux des pays du G7 (États-Unis, Allemagne, Japon, France, Canada, Italie et Grande-Bretagne) sont en contact tout le week-end, mais aucun sommet n’est prévu pour le moment. Hier, Christine Lagarde, directrice générale du FMI, s’est entretenue avec le ministre britannique des Finances George Osborne. François Baroin, ministre des Finances, a interrompu ses vacances jeudi pour revenir à Paris. L’Élysée et Matignon sont aussi sur le pied de guerre. Le stress revient au galop à l’approche de l’ouverture des Bourses mondiales, dès ce soir en Asie et demain matin en Europe.
La semaine écoulée a été la plus explosive que les marchés aient eu à connaître depuis le 15 septembre 2008 et la chute de Lehman Brothers. Sur les dix dernières séances, le CAC 40 a décroché de près de 15%, et entre jeudi et vendredi, de plus de 5%, alors que la croissance donne de sérieux signes de faiblesse. En Europe, l’inquiétude s’est concentrée sur l’endettement de l’Italie, qui frôle 120% de son PIB, et sa capacité à emprunter. Un scénario noir qui a basculé dans l’horreur hier. La plus grande agence de notation financière du monde, Standard & Poor’s, a retiré la notation "AAA" à la dette des États-Unis. Pour la première fois de son histoire, la première économie du monde n’est plus considérée parmi les meilleurs payeurs de la planète. Après plusieurs semaines d’affrontements entre républicains et démocrates, le président Obama a appelé samedi "les élus à s’unir pour renforcer l’économie et rétablir la situation budgétaire".

"Ça va continuer à déraper"

Les difficultés américaines et européennes se mélangent dans un timing épouvantable, au cœur de l’été, et plongent le monde dans une crise majeure. Cette semaine, les dirigeants de BNP Paribas, Société générale et AXA ont affiché un calme de façade pour rassurer. Mais leurs équipes ont la peur au ventre et s’attendent à une semaine encore électrique. "Je suis assez inquiet du manque de confiance sur les dettes européennes", estime l’économiste Élie Cohen. Fait plus grave, l’Italie est entrée dans la zone de turbulences. Ses taux d’intérêt ont continué à augmenter en fin de semaine jusqu’à plus de 6%, dépassant même ceux de l’Espagne. "Ses créanciers perdent confiance et vendent sa dette. Ça va continuer à déraper", prédit le patron d’une banque française. Le scénario du défaut de paiement est pour l’heure écarté, mais un manque de liquidités est à craindre. "Si personne ne veut prêter d’argent à l’Italie, la seule solution reste l’aide de la Banque centrale européenne", ajoute-t-il.
Preuve que la crise est critique, la BCE commencera à racheter de la dette italienne dès demain afin de la soutenir et d’éviter une flambée de ses taux d’intérêt. Son gouverneur, Jean-Claude Trichet, a tardé à réagir en fin de semaine, alors que l’Allemagne rechignait à intervenir. La BCE reste la seule arme immédiate de la zone euro. Le Fonds européen de stabilité financière (FESF), doté de 400 milliards d’euros pour aider les États en difficulté, n’est toujours pas opérationnel. Les Parlements des pays membres doivent ratifier sa création en septembre.

Course contre la montre

Une véritable course contre la montre se joue. Si l’Europe s’embrase, les dirigeants devront trancher. "La seule solution serait de mutualiser les dettes des pays de la zone euro pour emprunter ensuite au niveau européen", explique un gérant français. L’aggravation de la situation pourrait forcer le destin de l’Europe économique et faire émerger une véritable gouvernance de la zone euro malgré les réticences de Berlin.
Et la France? "C’est la prochaine sur la liste. Je n’exclus pas un effet de contagion", juge Élie Cohen. D’autant que la perte du "AAA" des États-Unis a levé un tabou. Avec un taux d’endettement de 84%, le gouvernement français devra réagir vite pour éviter l’engrenage. Dans un mois, la présentation du budget 2012 aura valeur de test. S’il s’annonce déjà serré, avec un déficit maximal de 3% conforme à la nouvelle "règle d’or", la pression actuelle sur la dette pourrait pousser Bercy à le rendre encore plus austère. Et donc à mettre en place des mesures fortes pour stabiliser l’endettement sans toutefois provoquer la colère des Français. L’Élysée craint de voir surgir des "indignés" comme en Grèce et en Espagne. À huit mois de l’élection présidentielle, le gouvernement devra arbitrer entre la réalité politique ou la loi des marchés.
JDD

BENFICA CONQUISTA A EUSEBIO CUP



Nolito e um arsenal de soluções
 
LUÍS PENA VIEGAS

O Benfica bateu ontem o Arsenal, da Premier League, conquistando a Eusébio Cup, mas foi na derrota que se viu do que é feita a equipa de Jesus. Chegar ao intervalo a perder com um adversário que lutou quase até à última pelo título inglês foi coisa que não assustou o vice-campeão luso, capaz de dar a volta ao resultado - com Nolito uma vez mais a jogar uma enormidade (fez um golo e uma assistência) e sem precisar de apelar à raça ou ao risco. Ou seja, este Benfica tem personalidade, o que, somado a um conjunto de individualidades de excepção - caso de Axel Witsel, um craque! -, promete uma temporada diferente para melhor. E o 4x2x3x1 tem mais força nesta altura.
Apostando de início numa mescla entre titularíssimos e gente de segunda linha, Jesus viu um Arsenal superior durante a primeira parte e viu também uma defesa que, por força da inclusão tardia de alguns atletas, tem ainda naturais dificuldades - as bolas nas costas e no espaço entre o lateral e o central aproximaram facilmente o Arsenal da baliza do estreante Eduardo. Mais em contragolpe, com dois homens na cobertura defensiva - tentando chamar ao jogo Jara e baralhar as marcações com os movimentos interiores de Enzo e Bruno César -, o Benfica ainda criou lances de perigo, mas foi o Arsenal que chegou à vantagem, por intermédio do holandês Van Persie, em lance irritante de tão perfeito.
E eis que chegou o intervalo e Jesus lançou oito novos jogadores - ficaram Amorim (nesta altura titularíssimo, em face das férias de Maxi Pereira), Luisão e Javi García. Mais não fez o técnico das águias do que colocar em campo a equipa que dá mais e melhores garantias, com os jogadores certos para um esquema diferente, que pode ser a imagem de marca deste novo Benfica: 4x2x3x1. Witsel parece que já tem anos de casa, Gaitán desequilibra na ala direita e ainda aparece com frequência em zona de finalização, Aimar (quem o viu e quem o vê) corre o campo todo e Nolito... bem, Nolito ou engatou ou promete deixar uma marca realmente séria no futebol português.
Este quatro jogadores - com Javi a segurar as pontas - provaram que os encarnados têm um arsenal de opções do meio-campo para a frente, chegando à área adversária tanto em técnica como em velocidade. É um facto que Wenger também fez entrar alguns jogadores absolutamente desconhecidos (e alguns, pelo que mostraram, continuarão no anonimato), mas nem isso tira mérito à equipa da Luz, que entre os 50' e os 60' deu a volta ao resultado, em dois lances com nada de fortuitos. O 1-1 nasceu de uma jogada de entendimento entre Aimar e o inevitável Nolito, que assistiu o argentino para uma finalização na cara do guardião do Arsenal, e o 2-1 saiu da inspiração do ex-Barça - a passe do compatriota Capdevila (bela estreia) -, em movimento à... Simão. E na restante meia hora quem mais se destacou ainda foi o guardião Fabianski, evitando que a vitória portuguesa fosse mais expressiva.
O Jogo