2012-08-20

Consulados: irregularidades nos descontos sociais?


 

Brasil: Estado português poderá ter de pagar até cinco ME em indemnizações a funcionários consulares


Rio de Janeiro, 17 ago (Lusa) - O Estado português poderá ter de pagar até cinco milhões de euros em indemnizações a funcionários consulares no Brasil, devido a irregularidades nos descontos sociais, informou hoje o Sindicato dos Trabalhadores Consulares de Portugal.
"Nos consulados do Rio de Janeiro e de São Paulo existem hoje funcionários de 70 anos ou à beira dos 65 anos que querem partir para a reforma, mas não podem, porque os descontos sociais não foram pagos", afirmou à Lusa o secretário-geral adjunto do Sindicato dos Trabalhadores Consulares e Missões Diplomáticas de Portugal, Alexandre Vieira.
No Brasil, a legislação laboral prevê dois tipos de contribuição social - uma para o Instituto Nacional do Seguro Social (INSS) e outra para o Fundo de Garantia do Tempo de Serviço (FGTS).
No primeiro caso, as contribuições terão sido feitas, mas num único pagamento, sem a especificação do nome dos beneficiários do depósito, o que não permite a verificação de que funcionários têm direito à aposentação, enquanto no segundo caso, o pagamento não terá sequer sido feito.
Os problemas, de acordo com o representante do sindicato, ocorreram ao longo dos últimos 30 anos e prejudicam atualmente 12 funcionários ligados às representações diplomáticas portuguesas em São Paulo e no Rio de Janeiro.
Ainda de acordo com o sindicato, muitos dos funcionários que se encontram nessa situação já entraram com processos na Justiça brasileira e ganharam em última instância, mas não conseguem receber o que foi determinado pelo tribunal em função das proteções previstas nas Convenções de Viena, sobre as relações consulares e diplomáticas entre os países.
"Em alguns casos, o Estado português já foi condenado pelo Supremo Tribunal brasileiro, mas a sentença choca com as Convenções de Viena, porque um tribunal brasileiro não pode penhorar os bens do consulado, em função da imunidade diplomática", explicou Alexandre Vieira.
Para tentar solucionar o caso, a área jurídica do sindicato está a ajudar os funcionários encaminhando as sentenças da Justiça brasileira para apreciação em tribunais portugueses, onde o pagamento da dívida terá de ser feito.
"Na semana passada, já entrou uma execução de um funcionário de São Paulo em tribunal português. Na prática, é uma mera revisão de sentença, só que aí o Estado português é obrigado a pagar, porque não existe maneira de se proteger. Caso não pague, o sindicato avança com o pedido de penhoras dos bens do ministério ou do Estado", ressalta.

2012-08-19

The 35 Most Amazing Libraries In The World

With education as our focus here at The Best Colleges, we obviously love libraries. College libraries, public libraries, private libraries, it doesn’t matter, we think they are all awesome. With that in mind we’ve done hours of research trying to find the most interesting libraries in the world, and come up with these 35 that we thought were especially noteworthy. We’ve tried to balance our list between architecturally interesting libraries and libraries with interesting collections, but most of these libraries are actually fascinating in both respects. We’d love to spend a day in any of these libraries, and we hope you’ll agree.

31. Rijkmuseum Library, Amsterdam, Netherlands

The Rijkmuseum Library is part of the Dutch National Museum located in Amsterdam. The library is focused on art history and holds over 350,000 volumes. Interestingly, the online catalog of the Rijkmuseum Library has on display over 140,000 monographs, 20,000 art sale catalogs, and 3,200 magazines. The library is open to the publicm and although books and magazines can’t be checked out, they can be viewed in the reading room.

30. José Vasconcelos Library, Mexico City, Mexico

The José Vasconcelos Library, located in Mexico City, unfortunately had some stumbling blocks in its construction that led to the library being closed for 22 months from 2007 until 2008, but the building is phenomenal, and I have to agree with former Mexican president Vicente Fox who called it one of the most advanced constructions of the 21st century. The library cost nearly $100 million to build, and was was the largest infrastructure investment for the Fox administration that spanned 2000-2006. The shelving of the library is visually impressive and complemented by several incredible sculptures including one by artist Gabriel Orozco called Ballena that is a painted genuine whale skeleton.

Les grands peintres impressionnistes - Vincent Van Gogh - 1853-1890

Vincent VAN GOGH

art et mysticisme

Fils d'un pasteur néerlandais, neveu de son homonyme Vincent Van Gogh qui co-dirigeait la firme de négoce d'art international Goupil & Cie à La Haye, Vincent, comme son frère Théo, commença par suivre la tradition familiale en juillet 1869 en entrant en apprentissage chez Goupil & Cie. Il devait y rester plus de 5 ans, à La Haye, puis dans les filiales, à Bruxelles, Londres (juin 1873 à mai 1875), Paris (jusqu'à fin 1875), où il commenca à développer un dégoût pour le commerce de l'art. Il se mit alors à mener une vie de reclus et à lire intensément la Bible.
Il quitte son emploi et retourne chez ses parents à Etten en 1876, avant de retourner en Angleterre comme professeur dans un internat, puis prédicateur.
L'année suivante, il commence des études de théologie à Amsterdam, qu'il abandonne un an après, avant de partir pour le Borinage, en Belgique, comme prédicateur et évangéliste auprès des mineurs de charbon de cette région désolée.
Son tempérament fougueux et ses opinions politiques et sociales avancées le font se heurter aux autorités de l'Eglise et Vincent abandonne sa vocation.

Autoportrait
1887


Musée d'Orsay, Paris
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L'AUTODIDACTE
C'est seulement en août 1880 à l'âge de 27 ans, que Vincent décida de devenir peintre.
Vincent Van Gogh est un peintre largement autodidacte. Il commence par copier des dessins, particulièrement des scènes de la vie paysanne de Jean-François MILLET, auquel il voue une estime quasi religieuse.
Ayant envisagé de rentrer à l'Ecole des Beaux-Arts de Bruxelles, il y passe l'hiver 1881, mais travaille de façon indépendante et quelquefois avec le peintre hollandais Anton Van Rappard jusqu'en avril.

Vincent n'ayant pas de moyens d'existence, c'est son frère Théo, qui travaille à la filiale parisienne de Goupil, qui le prend en charge comme il devait le faire régulièrement tout au long de la vie de Vincent.
De retour chez ses parents à Etten, il les quitte après une dispute avec son père, à Noël, pour aller étudier à La Haye auprès de son cousin par alliance, le célèbre peintre Anton MAUVE. Celui-ci lui donnera des cours de dessin, et dirigera ses premières peintures qui datent de l'été 1882.
Mauve et ses amis se détournèrent de Vincent lorsqu'il voulut se mettre en ménage puis épouser une mère célibataire, Sien Hoornik, qu'il avait engagée comme modèle. Il ne put dès lors compter que sur l'aide matérielle et morale de son frère Théo, et, après un bref séjour à Drenthe en septembre 1883, la solitude le pousse à retourner en décembre 1883 chez ses parents, désormais installés à Nuenen (dans le Brabant, près d'Eindhoven), deux ans après les avoir quittés.

NUENEN
A Nuenen, ses rapports avec sa famille s'améliorent. Vincent commence à y peindre ses premières oeuvres autour du thème de la vie populaire, réalisant de nombreuses études de tisserands et de paysans, dans des tons sombres et lourds, comme la terre qu'ils labourent.

Les mangeurs de pommes de terre
1885
Rijksmuseum Kröller-Müller
Otterlo, Pays-Bas

Van Gogh se veut une sorte de porte-parole artistique des classes défavorisées, préoccupation sociale qui devait le suivre toute sa carrière.
Toutes ces études débouchèrent sur son premier chef-d'oeuvre, "Les mangeurs de pommes de terre" ('avril 1885), et d'autres toiles comme "Chaumière à la tombée du jour", "Tisserand avec son métier", "Nature morte à la Bible ouverte".
Après le décès de son père en mars 1885, Vincent, cherchant à vivre de sa peinture, quitte Nuenen et la Hollande (il n'y reviendra jamais) en novembre 1885 pour Anvers. Mais le marché de l'art y étant en récession et l'originalité de sa technique heurtant les vues des professeurs de l'académie locale, il partira en mars 1886 retrouver son frère Théo à Paris.
Ces mois passés à Anvers, avec ses musées et ses monuments historiques, furent pour Van Gogh une source de stimuli très forts. Il y étudia un temps à l'école des beaux-arts, y admira les oeuvres de Peter Paul RUBENS et y apprit aussi à aimer les estampes japonaises qui allaient tant l'influencer à Paris.

PARIS
Van Gogh allait s'adapter très vite à Paris, se liant d'amitié avec de nombreux impressionnistes, lesquels pratiquaient pourtant une peinture d'avant-garde bien différente de la sienne, allant même jusqu'à adopter, au moins provisoirement, certaines de leurs façons.
Il y étudia dans l'atelier du peintre Fernand CORMON, dessinant sans relâche à partir de modèles et de plâtres. Mais faute d'y trouver ce qu'il cherchait, Vincent quitta l'atelier au bout de 3 mois pour travailler à nouveau seul. Il s'y fit toutefois de véritables amis : Emile BERNARD, et Henri de TOULOUSE-LAUTREC qui lui fit découvrir la vie nocturne de Montmartre.
Van Gogh délaissa rapidement les "harmonies de gris" qu'il avait si longtemps étudiées pour une palette plus colorée, et se mit à peindre des scènes de rue et des vues de la ville.
Le restaurant de la Sirène à Asnières
1887
Photographié au
Musée d'Orsay, Paris

Lorsque Van Gogh arrive à Paris en 1886, les Impressionnistes tiennent leur dernière exposition et commencent enfin à être acceptés.
Déjà Georges SEURAT et Paul SIGNAC cherchent, avec le Divisionnisme, à créer un néo-impressionnisme plus scientifique. Van Gogh, s'intéressant particulièrement à leurs recherches basées sur la division du spectre de la lumière, reprit sa technique, étudiant l'impression optique laissée par de petites touches de couleurs primaires (le rouge, le bleu et le jaune) et complémentaires (le violet, l'orange et le vert).
Van Gogh fut aussi sensible au courant du Synthétisme de GAUGUIN, tendant vers une certaine abstraction et stylisation où les formes des objets sont obtenues à l'aide de zones colorées délimitées avec précision.
Van Gogh allait explorer ces nouvelles voies dans une série de natures mortes, telles "Roses trémières dans une cruche", "Vase avec zinnias et autres fleurs" (1886), puis "Fritillaires couronne impériale dans un vase en cuivre", et pour la première fois "Quatre fleurs de tournesol fanées" (1887).
Fritillaires couronne impériale
dans un vase de cuivre
1887
Musée d'Orsay, Paris
Van Gogh peint également de nombreuses scènes de rue ou restaurant "Les jardins de Montmartre", "Intérieur d'un restaurant" (1887), des portraits, "Agostina Segatori au café du Tambourin", "L'italienne", d'une manière nouvelle, où on peut voir comment il a facilement intégré l'impressionnisme : "je préfère peindre des yeux humains à peindre des cathédrales".
Ne pouvant se payer des modèles, Vincent peint ceux qui veulent bien poser pour lui, et ne réalise pas moins de 25 autoportraits entre mars 1886 et février 1888.

Agostina Segatori
au café du Tambourin
1887
Rijksmuseum Vincent Van Gogh
Amsterdam

Paris découvrait avec enthousiasme les estampes japonaises, et Van Gogh qui les collectionnait tenta de saisir dans plusieurs toiles les principes qui leur étaient sous-jacents : stylisé du tracé, zones de couleur pure, beauté de la nature "Portrait du père Tanguy" (1887).
La plupart des oeuvres de cette époque ne portent pas l'empreinte typique de Van Gogh, comme s'il devait poursuivre ses recherches sans essayer d'exprimer ses propres visions et qu'il "n'arriverait à rien avant d'avoir travaillé sur au moins deux cents toiles".
Venu à Paris dans l'espoir d'être mieux connu des milieux artistiques, et de vendre ses toiles, Van Gogh dut, comme beaucoup de ses amis impressionnistes, exposer dans la vitrine de salles de café ou de magasins. Officiellement, Van Gogh ne vendit de son vivant, en tout et pour tout, que deux tableaux, et ce par l'intermédiaire de Théo.
Finalement, Van Gogh, fatigué, dépressif, souhaita quitter l'agitation de Paris, ses hivers rigoureux, pour le sud de la France où il emportait avec lui l'espoir de fonder une communauté d'artistes, un nouvel "Atelier du Midi"

ARLES
Lors de son séjour à Arles, de son arrivée le 20 février 1888, à son départ pour l'asile de Saint-Rémy le 8 mai 1889, Van Gogh allait exécuter quelque 200 toiles, plus d'une centaine de dessins, et écrire plus de 200 lettres.

La maison jaune
(La maison de Vincent)
1888
Rijksmuseum Vincent Van Gogh
Amsterdam
Arles est à l'époque une ville importante de 23000 habitants, Vincent s'y installe dans la "Maison Jaune", et les réactions de Van Gogh à l' égard d'Arles sont changeantes : "Tout y est parfois aussi formidablement joyeux que la Hollande est triste" ou "Je pense que la beauté des femmes et des costumes n'est parfois aussi radieusement gais que la Hollande est triste".
Vincent ne s'y intégrera jamais véritablement : "les gens ici sont paresseux et insouciants", "Je ne vois nulle part ici la gaieté du sud dont parle tant Daudet, mais plutôt une désinvolture insipide et une négligence sordide".
Mais il n'avait rien à redire quant aux paysages qui prennent pour l'artiste des visions poétiques : "quelles compensations quand vient un jour sans vent, quelle intensité de couleurs, quelle pureté de l'air, quelle vibrante sérénité".

Van Gogh travaille avec frénésie, peignant son nouvel univers avec une vivacité de couleurs et une gaieté sans précédent dans sa carrière, sans perdre de temps à la recherche de nouveaux motifs. Il visite peu les régions avoisinantes, sauf à aller aux Saintes-Maries-de-la-Mer pour voir la Méditerranée, du 30 mai au 3 juin, bref séjour dont il tirera plusieurs toiles magnifiques et qui le confortent dans l'idée de continuer à peindre dans le midi.
Vincent accélère encore son rythme de travail avec les moissons, il écrit à Théo :"saches que je suis en plein calcul compliqué, d'où résultent vite des toiles faites vite, mais longtemps calculées d'avance".
Si les peintures de paysage dominent l'oeuvre de Van Gogh de cette période, c'est, à son regret, faute de trouver l'occasion de faire des portraits. Il finit par trouver un modèle en la personne de Joseph-Etienne ROULIN, un employé des postes fréquentant le café de la Gare.
Le portrait était le genre que Van Gogh préférait : "c'est quelque chose d'individuel, je m'y sens dans mon élément". D'autres suivirent, habitants de la région comme Patience ESCALIER, Paul-Eugène MILLIET, ou amis comme le peintre Eugène BOCH.

Portrait de Milliet,
sous-lieutenant des zouaves
1888
Rijksmuseum Kröller-Müller
Otterlo, Pays-Bas

L'arrivée de GAUGUIN à Arles le 23 octobre 1888 devait encore accélérer la vie de Van Gogh, tout en contribuant à améliorer sa santé. Il était heureux, avant que les deux hommes ne s'opposent sur leur façon de travailler, et ce qu'il devait appeler, "la catastrophe", dans la journée du 23 décembre, qui vit Van Gogh menacer Gauguin avec un rasoir, avant de se mutiler partiellement l'oreille droite.

Le semeur au soleil couchant
1888
Rijksmuseum Kröller-Müller
Otterlo, Pays-Bas
Van Gogh moribond fut conduit à l'hopital de la ville, son frère Théo se déplaçant de Paris et le recommandant au pasteur protestant d'Arles, Frédéric SALLES.
Il se rétablit vite et regagna la maison jaune dès le 7 janvier 1889, se remettant à peindre : "Autoportrait à l'oreille bandée", "Portrait du Dr Félix REY", "La chaise de Vincent avec sa pipe"...

Il devait retourner à l'hopital début février, se plaignant d'entendre des voix. Des voisins envoyèrent une pétition pour que le peintre fut interné. Le peintre SIGNAC put lui rendre visite et le trouva tout à fait lucide et en très bonne santé. Après s'être installé chez le Dr REY, il décida de se faire soigner et entra le 8 mai 1889 à l'asile de Saint-Rémy, accompagné par le révérend SALLES.

SAINT-REMY, une nouvelle énergie
Une semaine après son entrée, Vincent fut autorisé à peindre, on lui trouva même une chambre faisant office d'atelier.
Il allait conserver durant tout son séjour à l'asile jusqu'en mai 1890, mises à part quelques périodes de dépression et ses "attaques", un esprit très imaginatif et créatif, peignant d'abord dans les jardins de l'asile une série de toiles impressionnistes comme "Les iris" ou "Les lilas".
Puis il retrouve un style plus novateur, avec un graphisme plus fort, des couleurs plus vives, des lignes accentuées et des perspectives audacieuses, pour peindre les paysages de Provence dans des séries, sur les cyprès - "cyprès", "route avec cyprès et ciel étoilé",... -, sur les oliveraies - 10 grandes toiles "Oliveraie", "La récolte des olives",...-, et les champs - "Les blés jaunes", "Champ de blé et cyprès", "Champ de blé au faucheur", "Champ de blé sous la pluie"...- et des toiles comme "Nuit étoilée".
La méridienne ou La sieste
(d'après MILLET)
1890
Photographié au Musée d'Orsay, Paris

L'asile fournit aussi à Van Gogh de nombreux sujets de peinture , "Arbres devant l'hospice Saint-Paul", "Jardin de l'Hospice à Saint-Paul" (1889)... Il peint aussi beaucoup d'après des gravures et reproductions "La ronde des prisonniers" (d'après Gustave DORE), "La sieste" (d'après MILLET) (1890).
Vincent envoie régulièrement des toiles à Théo, en prenant soin d'effectuer des copies des oeuvres qu'il considère les mieux réussies, pour garder une trace de son évolution et pour les montrer à sa famille. "Iris" et "Nuit étoilée" seront exposées au 5ième Salon des Indépendants en septembre 1889, puis 10 de ses toiles au Salon de 1890, ainsi que 5 à l'Exposition annuelle des vingt à Bruxelles.
La réaction très positive d'artistes comme MONET et PISSARRO, ainsi que du critique Albert AURIER encouragèrent beaucoup Vincent et Théo. Vincent qui oscillait entre des périodes très productives et des moments de désespoir, en était venu à penser qu'il était parvenu à créer une oeuvre de valeur... avant de douter encore : "mon travail pendant ces dix ans se résume à de pitoyables études, des échecs".
Après plusieurs "attaques", Van Gogh sentit qu'il lui fallait quitter l'asile. Le 16 mai, il partit pour Paris, où il ne resta que quelques jours chez son frère, avant de partir le 2O mai, ne supportant plus le bruit et l'agitation de la ville, pour Auvers où il se confia au Dr GACHET, l'ami des peintres.

AUVERS-SUR-OISE
A une quarantaine de Kilomètres au nord de Paris, Auvers-sur-Oise était devenu un des endroits favoris de nombreux artistes (Cézanne, Pissarro, Sisley, Monet), et Van Gogh fut séduit par son caractère rustique et pittoresque.
Il commença très vite une série sur les maisons aux toits de chaume, les rues du village et son église, "Les chaumières" (22 mai), "l'Eglise d'Auvers" (début juin), "Rue d'Auvers" . Décrivant son tableau "L'Eglise", Van Gogh écrit : "c'est une fois de plus presque la même chose que les études que j'ai faites de la vieille tour et du cimetière de Nuenen, mais les couleurs sont probablement ici plus expressives et plus fortes". Cette phrase montre que l'artiste perçoit son oeuvre dans sa totalité. Van Gogh aura toute sa courte vie de peintre traité les mêmes thèmes, cherchant toujours à progresser en faisant évoluer son style, ses couleurs.

Champ de blé sous un ciel orageux
1890
Rijksmuseum Vincent Van Gogh
Amsterdam
Vincent fit le portrait du Dr Gachet, puis de sa fille, suivit de très près les moissons et peignit de nombreuses études sur ce thème, ne s'attachant qu'aux seuls paysages, sans présence humaine, dont les célèbres "Champ de blé sous un ciel orageux" et "Champ de blé avec corbeaux" .

Les circonstances exactes de son suicide le dimanche 27 juillet 1890 au soir restent mystérieuses. Il se tira une balle de revolver, réussit à se relever, mais ne décéda que le 29 juillet.
Pendant son bref séjour à Auvers, moins de deux mois, il avait peint 70 toiles témoignant de la force d'âme et de la détermination avec lesquelles l'artiste avait poursuivi son but pendant dix ans.
Son oeuvre vue dans sa totalité révèle une étonnante richesse artistique et un grand pouvoir d'expression né des longues observations que le peintre tenait pour fondamentales dans son travail.

2012-08-18

Imagens do Mundo - Crianças de Manila


NICOLAS ASFOURI / AFP

Nas Filipinas, menina leva uma criança nas costas para cruzar as ruas alagadas de Valenzuela, próximo a Manila.

Imagens do Mundo - Comboio na Tailândia

Chaiwat Subprasom/Reuters

Uma imagem que pareceria temerária em qualquer parte do mundo é bastante comum em Maeklong, na Província tailandesa de Samut Songkhram, cidade que fica a 60 km da capital Bancoc. Vendedores de um mercado local de frutas e verduras precisam desmontar temporariamente as suas barracas para que um trem possa seguir viagem. O comboio passa pelo local pelo menos oito vezes ao dia, e em todas é necessária a manobra e o cuidado dos donos das barracas e seus clientes.

The 35 Most Amazing Libraries In The World

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32. Stockholm Public Library, Stockholm, Sweden


The Stockholm Public Library is one of Stockholm’s most notable buildings. The library was opened in 1928 and designed by Gunnar Asplund, one of Sweden’s most important modern architects. The interior of the main part of the building is a rotunda, giving visitors a visually pleasing view of many of the library’s shelves along the rotunda walls. The Stockholm Public Library holds more than 2 million volumes and over 2.4 million mixed media items.

O álbum de fotografias da Revolução Russa

Em novembro de 1917, James Maxwell Pringle, funcionário do First National Bank, de Nova York, se viu em meio ao turbilhão da Revolução Russa durante uma viagem de negócios. Pringle fotografou tudo com olhar de estrangeiro e turista. Manteve distância dos fatos mas foi atento para registrar o clima e as marcas daquela época.
Pringle chegou a Petrograd (atual São Petersburgo) dias depois Revolução de Outubro, na qual os bolcheviques derrubaram o governo provisório – instaurado depois da deposição do Czar Nicolau II, em fevereiro daquele mesmo ano. Além de cenas comuns do dia a dia, as imagens mostram prédios esburacados por balas, barricadas em algumas ruas e covas sendo feitas para os mortos dos confrontos.
A viagem durou até março de 1918 e Pringle circulou pelas cidades russas de Moscou, São Petersburgo, Vologda, Vereshchagin e Novo-Nikolaevsk – além de ter passado por Japão, Coreia do Sul e China.
Todas as imagens da viagem foram reunidas por James Maxwell Pringle num álbum de fotografias com algumas importantíssimas identificações históricas. O álbum foi doado pela família de Pringle à Biblioteca do Congresso Americano que digitalizou algumas páginas e mantém o álbum completo em exposição.
Alexandre Belém
9. Manifestações no centro de Petrograd (São Petersburgo), Rússia – 1917/1918. (James Maxwell Pringle/Libray of Congress)

The 35 Most Amazing Libraries In The World

33. The National Library of Singapore, Singapore, Singapore


The National Library of Singapore is located a 16 story tall building, recently built in 2005. The library has over 200,000 books and also has a performing arts center with a 615 seat theater. The building is adorned with multiple gardens that feature views of the city of Singapore.

2012-08-17

Les grands peintres impressionnistes - Camille Pissarro - 1830-1903

Camille PISSARRO

le doyen et l'initiateur

Camille Pissarro voit le jour dans l'Ile de Saint-Thomas le 10 juillet 1830 d'un père (Abraham) juif français d'origine portugaise émigré dans cette colonie danoise des Antilles, commerçant en quincaillerie, et d'une mère créole des Antilles danoises du nom de Rachel Manzano-Pomie.
Son père l'envoie suivre sa scolarité, de 1842 à 1847, dans un pensionnat d'un petit village des environs de Paris, Passy. Dès cette époque, il dessine à la campagne et visite les musées parisiens. Revenu à Saint-Thomas, il se lie d'amitié avec le peintre danois Fritz Melbye, avec lequel il s'enfuit en 1852, afin d'échapper à l'entreprise de son père, vers Caracas au Vénézuela où il restera deux ans.
En 1855 son père finit par céder à sa volonté de devenir peintre et l'envoie de nouveau, afin de lui faire suivre une formation plus sérieuse, à Paris, où la branche française de sa famille allait lui apporter son soutien financier.

Autoportrait
1873


Musée d'Orsay, Paris
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L'ACADEMIE SUISSE
Pissarro n'y suivra pas une formation régulière, mais se contentera de travailler occasionnellement à l'"Académie Suisse". Cet atelier parisien prestigieux créé en 1815, successivement dirigé par David, Gros, Delaroche, et sous la direction du peintre suisse Charles Gleyre depuis 1844, mettait à la disposition des jeunes artistes un atelier et des modèles. L'Académie Suisse ne dispensait pas de cours, mais permettait aux jeunes peintres d'étudier ensemble le nu, le prix d'un modèle étant trop élevé pour un seul artiste. C'est là qu'il fera la connaissance de Monet en 1859, de Guillaumin et de Cézanne en 1861.

Rives de Marne à Chennevières
1864-65
National Gallery of Scotland
A cette époque, Il peint dans les environs de Paris sur les bords de la Seine, de l'Oise et de la Marne, son travail suivant particulièrement le style de Corot, dont il avait pu admirer les oeuvres lors de l'Exposition Universelle de 1855, et avec lequel il avait pris contact. C'est de là que naquit sa vocation de peintre paysagiste.
En 1859, il envoya sa première oeuvre au Salon et y fut admis à exposer. En 1860, il entre en ménage avec Julie Vellay, la fille d'un viticulteur bourguignon dont il aura huit enfants.
En 1866, Camille et sa famille s'installèrent à Pontoise, puis à Louveciennes en 1869, gardant un appartement à Paris d'où il pouvait se rendre aux rendez-vous du Café Guerbois. Il avait fait la connaissance de Manet en 1866.
PONTOISE
Hormis en 1867, il fut régulièrement admis au Salon, sans que ces admissions lui apportent des ventes particulières, et il connaîtra longtemps des difficultés financières pour faire vivre sa nombreuse famille.
Sa plus grande expérience par rapport à Monet, à Renoir et à Sisley, confère alors une plus grande maturité à ses tableaux. Il se sert des modulations de couleur pour suggérer la profondeur spatiale tout en gardant une grande rigueur dans la composition. Ces qualités que l'on retrouve chez son élève Cézanne font de Pissarro un peintre bien plus considéré aujourd'hui qu'il ne le fut par le passé.
A Pontoise, il travaille avec Guillaumin, rendant de nombreuses visites à Auvers-sur-Oise au docteur Gachet qui soigne sa mère.
La côte du Jallais, Pontoise
1867
Metropolitan Museum of Art, NY
Au cours de la guerre de 1870, Pissarro, de nationalité danoise, après un bref séjour en Bretagne, se réfugiera à Londres auprès de Monet. Il laissera derrière lui tous ses tableaux à Louveciennes, ainsi que ceux que Monet lui avait laissés en dépôt. Ceux-ci serviront aux Prussiens de planches à débiter la viande et seront pour la plupart détruits. Sur les bords de la Tamise, Pissarro découvrira le travail de John Constable, Joseph M.W. Turner et de Richard Bonington.
Après la guerre, il retourne s'installer à Pontoise, où il restera dix ans.
PISSARRO-CEZANNE

Gelée blanche
1873
Musée d'Orsay, Paris
Un moment important dans l'histoire de la peinture est la collaboration entre Pissarro et Cézanne du printemps 1872 à la fin mai 1874.
Ils se connaissent depuis plus d'une décennie et Pissarro accueille Cézanne venu travailler avec lui. Celui-ci s'installe avec sa famille, à Pontoise d'abord, puis à Auvers-sur-Oise en 1873 dans un logement fourni par le Dr Gachet.
Leur travail en commun va se révéler pour l'un et pour l'autre particulièrement fécond. Cézanne va s'approprier la façon de peindre des impressionnistes tandis qu'il conforte Pissarro dans sa volonté de réaliser des compositions construites avec une picturalité autonome.
1874 fut l'année de la première exposition impressionniste. Pissarro, doyen des Impressionnistes, participera aux huit expositions du groupe.

LE PAYSAGE S'ELARGIT
La critique ne reconnaîtra le talent de Pissarro qu'à la fin des années 1870. Celui-ci répondra aux attentes du public en se consacrant davantage à la décoration. Ses moyens financiers lui permettront d'acheter une maison à Eragny en 1884.
Vers la fin 1882, Camille quittait Pontoise pour s'établir à Osny, un village voisin de Pontoise, où il poursuivit son oeuvre, parfois en compagnie de son ami Paul Gauguin, qui fait alors partie de son cercle de disciples, au même titre qu'Armand Guillaumin, et Cézanne qui passe de temps à autre chez lui.
De cette époque, son oeuvre évolue, aux simples paysages s'ajoutent désormais des scènes de rue, de marché avec de nombreux personnages, d'intérieurs avec des paysans. Le peintre paysagiste devenait également peintre de figures.
Sa palette aussi évolue, vers plus de contraste dans les couleurs et des touches de plus en plus petites. Le tissage de la surface picturale est composé de particules de pigments d'égale valeur.
En 1884, il s'installe à Eragny, près de l'Epte où il allait rester jusqu'à sa mort.

Le marché à la volaille, Pontoise
1882
Norton Simon Foundation
Los Angeles
LE DIVISIONNISME

Vers le milieu des années 1880, il rencontra Seurat et fut impressionné par ce qui pendra plus tard le nom de néo-impressionnisme, et la technique divisionniste, sans pour autant adhérer totalement à l'approche systématique et scientifique de ce dernier ou de Signac.

Vue de ma fenêtre, Eragny sur Epte vers 1886-88
The Visitors of the Ashmolean Museum
Oxford
Il adoptera un moment les petites tâches irrégulières du pointillisme, et exposera même en 1886, avec Seurat, Signac et son fils Lucien Pissarro.
Jusqu'en 1890, il signera des tableaux divisionnistes sur des motifs de paysages cultivés, de vues fluviales ou de scènes paisibles du travail paysan, préférant toutefois des petits traits aux points rigoureux de Seurat .
En 1890, au retour de voyages en Hollande et en Angleterre qui ranimèrent son amour de la nature et son admiration pour ses amis impressionnistes, Monet, Renoir, Degas et Sisley, il se détourna de "la division systématique de notre ami et regretté Seurat", tout en gardant jusqu'à la fin de petites touches serrées.
PEINTRE DE LA VILLE
La production de Pissarro, réduite jusqu'en 1890, deviendra plus abondante alors que les difficultés financières ressurgissent et ce alors qu'il connaît des problèmes de vue l'empêchant de travailler en plein air.
Dans ses oeuvres tardives, Pissarro va accorder aux vues métropolitaines un intérêt jusqu'alors manifesté seulement par Monet et Caillebotte.
Il loue des chambres à Paris, Rouen, Dieppe et au Havre, à partir desquelles il peint des perspectives dynamiques de boulevards, places, fleuves et ponts. Comme Monet, il peint des variantes et répétitions pour fixer les différences de lumière.
Il faut voir dans cette nouvelle évolution, due en partie à sa maladie des yeux, en même temps qu'un désir de satisfaire ses désormais nombreux acheteurs, la vision sociale et d'avenir de Pissarro, pour lequel ce qu'il y a de laid dans le progrès, au regard d'un ordre établi, est, paradoxalement, beau.
Dans ces vues citadines, on retrouve son aptitude à la composition spatiale, avec des perspectives profondes parcourues par la circulation et encadrées par l'architecture et les allées d'arbres, l'ensemble baignant dans une ambiance harmonieuse de lumière de ville.

Boulevard Montmartre, effet de nuit
1897
National Gallery, Londres

Le marchand Durand-Ruel, qui contribuera au succès de Pissarro en France et en Amérique, lui consacrera une exposition monographique.
L'INFLUENCE DE PISSARRO
La contribution de Pissarro à l'impressionnisme est essentielle. Par son oeuvre et son art qui en est une des expressions les plus représentatives et les plus brillantes, par l'influence qu'il eut sur les autres impressionnistes

Route, effet de neige
1879
New Walk Museum and Art Gallery,
Leicester
Deux de ses élèves reconnurent jusqu'à la fin de leur vie l'importance qu'avait eue pour leur art la formation de Pissarro : Cézanne, qu'il aida à peindre plus clair à la manière impressionniste, à chercher la forme par la couleur, sans recours aux cernes du dessin , puis Gauguin, dont il supervisa les premiers travaux.
Cézanne qui se présentait parfois comme l'élève de Pissarro, gardera toujours une affection sincère envers celui qu'il nommait "L'humble et colossal Pissaro" et dont il dira "Ce fut un père pour moi. C'était un homme à consulter et quelque chose comme le bon Dieu"

2012-08-16

Imagens do Mundo - Aquario japonês


Diferentes peixes são expostos em aquários durante a pré-estreia da exibição 'Arte Aquário', montada pelo especialista em aquários Hidetomo Kimura

Diferentes peixes são expostos em aquários durante a pré-estreia da exibição 'Arte Aquário', montada pelo especialista em aquários Hidetomo Kimura - Yoshikazu suno/AFP