2012-08-25

Le Portugal en passe de rater ses objectifs de déficit budgétaire

Copyright Reuters

Le gouvernement ne se sent pas en mesure de respecter l'objectif de déficit public de 4,5% du PIB à la fin de l'année. Du coup, il pourrait demander une extension du plan de sauvetage.
Le Portugal, dont l'objectif de déficit public semble compromis cette année en raison d'une baisse de recettes fiscales, pourrait être contraint, à l'instar de la Grèce, de demander plus de souplesse dans la mise en oeuvre du plan d'austérité imposé par ses créanciers. D'après la direction générale du budget, les recettes fiscales ont reculé sur les sept premiers mois, de 3,5% sur un an, en raison notamment d'une forte baisse de la consommation sur fond de récession, avec une contraction de l'économie prévue de 3% cette année et un taux de chômage record, actuellement à 15%.
Dans ce contexte, le gouvernement ne sera pas en mesure de respecter l'objectif de déficit public de 4,5% du PIB à la fin de l'année, s'accordent à dire de nombreux analystes et il devra trouver entre deux et trois milliards d'euros pour compenser cet écart budgétaire. "Ces chiffres préparent les responsables nationaux et internationaux à une plus grande souplesse du plan d'ajustement budgétaire" du Portugal, a indiqué à l'AFP l'économiste Paulo Mourao de l'Université du Minho.
Un prêt de 78 milliards d'euros
Le Portugal a obtenu en mai 2011, de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, un prêt de 78 milliards d'euros, en échange d'un programme de rigueur et de réformes visant à assainir ses finances publiques et relancer son économie. En échange, le gouvernement s'était engagé à ramener son déficit public à 3% du PIB en 2013, après un résultat meilleur que prévu en 2011, à 4,2%, grâce à des mesures exceptionnelles. Mais la mesure phare de la politique d'austérité du gouvernement de centre droit, qui consistait à supprimer les 13e et 14e mois des fonctionnaires et des retraités gagnant plus de 1.000 euros par mois en 2012, 2013 et 2014, a été jugée anticonstitutionnelle.
Des réformes structurelles impératives
L'exécutif, qui va commencer à préparer le budget 2013 à la rentrée, devra ainsi trouver une mesure équivalente équitablement répartie pour compenser le manque à gagner. La troïka UE-FMI-BCE, représentant les bailleurs de fonds du pays, a déjà exprimé sa préférence pour des mesures axées sur les baisses des dépenses et les réformes structurelles. Le gouvernement, qui maintient pour l'instant officiellement ses objectifs budgétaires pour cette année, a toutefois déjà admis en juin dernier que l'"effort nécessaire sera très important". Une source du ministère des Finances, citée jeudi par l'agence de presse Lusa, a reconnu que pour corriger l'écart budgétaire d'ici à la fin de l'année, le gouvernement devra adopter des mesures de rigueur supplémentaires ou obtenir un assouplissement des objectifs.
Quelle crédibilité du pays auprès des investisseurs internationaux ?
"Nous nous attendons à ce que le Portugal demande bientôt une extension du plan de sauvetage", a estimé récemment la banque américaine Citigroup dans un rapport, prévoyant que Lisbonne "manque l'objectif de déficit" en 2012. "Cet échec budgétaire pourra avoir des conséquences dans la crédibilité externe du pays auprès des investisseurs internationaux, compliquant ainsi un retour déjà difficile aux marchés en septembre 2013", comme le prévoit le plan d'assistance, a affirmé Bruno Proença, directeur du Diario Economico. Mais selon lui, de nouvelles mesures de rigueur, "ne résoudront rien et ne feront que plomber davantage l'économie".
La troïka attendue mardi à Lisbonne pour sa cinquième mission d'évaluation du plan de sauvetage du Portugal, devra se prononcer sur les différents scénarios possibles. Les créanciers du Portugal avaient toutefois déjà reconnu en juillet que les "risques budgétaires" avaient augmenté, mais estimaient que l'objectif du déficit pour 2012 restait "à portée".
LA TRIBUNE -FRANCE

Benfica - Este Jesus so inventa: Rua!


Época após época com Jorge Jesus, o futebol do Benfica vem perdendo fulgor e enfrentando cada vez maiores dificuldades de imposição. Sintoma desta fraqueza é o crescente número de jogos em que a equipa se revela impotente para segurar uma vantagem inicial, como ocorreu na jornada inaugural da Liga, frente ao Sporting de Braga: já são mais as vantagens desperdiçadas do que as reviravoltas conquistadas.
 
Enquanto na primeira temporada do actual treinador, em que alcançou o título, o Benfica só consentiu um empate nestas condições (em Setúbal), nos anos seguintes o número cresceu para três jornadas. Mas esta diferença é ainda mais significativa quando se analisam todas as competições: de 3 jogos no primeiro ano, para 4 no segundo e 9 no terceiro.
No sentido inverso, estão as vitórias e empates conquistados após os adversários marcarem primeiro: desceu de 6 jogos no primeiro e no segundo ano de Jesus, para apenas 4 na época transacta, incluindo os triunfos em Paços de Ferreira e Setúbal. Considerando apenas os jogos da Liga, tal resulta num balanço negativo de -16 pontos concedidos contra 15 conquistados.
No final do encontro com o Sporting de Braga, além do reavivar da frustração de não conseguir iniciar o campeonato com um triunfo, os adeptos encarnados também lamentavam os erros defensivos que permitem tais deslizes. É inevitável comparar este início com o desgaste do Verão de 2011, quando consentiu quatro empates (Trabzonspor, Gil Vicente, Twente e Manchester United) depois de ter estado em vantagem no marcador.
Como os números não enganam, do ponto de vista psicológico também se esboça uma tendência negativa para o Benfica. Não só se tornaram cada vez mais raras as entradas de rompante, os chamados "minutos à Benfica", como são mais frequentes os finais de aflição, os "ai Jesus" a roer as unhas contra a iminência de pontos perdidos. Habitualmente em associação a dramas individuais, que incluem expulsões, auto-golos ou penaltis desperdiçados, como a estreia desastrada de Melgarejo na posição de lateral esquerdo.
João Querido Manha - CM

2012-08-24

Les grands peintres impressionnistes - Georges Seurat - 1859-1891

Georges SEURAT

créateur du divisionnisme

Georges Seurat naquit à Paris dans une famille aisée de la bourgeoisie et n'aura jamais le souci de vendre ses oeuvres.
Son père, Chrysostome Antoine Seurat, était huissier de justice auprès du Tribunal de la Seine. Homme solitaire et taciturne, il vivait dans sa résidence d'été au Raincy, où il cultivait ses fleurs et ne rendait visite qu'une fois par semaine le mardi à sa femme et à son fils boulevard Magenta à Paris.
Georges fut très proche de sa mère, Ernestine Faivre, qui sut lui donner son affection ainsi qu'à ses deux aînés et fut très tôt initié à la peinture par son oncle maternel Paul Haumonté-Faivre, marchand de tissus et peintre amateur.
Sa vocation ne fut ainsi jamais contrariée.

La Seine à Courbevoie
1885
Collection Particulière

Enfant, il allait souvent avec sa mère au proche Jardin des Buttes-Chaumont. De tels endroits de loisirs et les gens qui les fréquentaient allaient devenir un de ses thèmes favoris en peinture.


L'ETUDIANT REVANT D'UNE APPROCHE SCIENTIFIQUE DE LA PEINTURE

En 1875, Seurat alla suivre les cours de dessin d'une école du soir municipale dirigée par le sculpteur Justin Lequien où il se lia d'amitié avec Edmond Aman-Jean (1858-1936), futur peintre et affichiste symboliste.

En 1876, il y étudie la Grammaire des arts du dessin de Charles Blanc qui exposait "La loi du contraste simultané des couleurs" dégagée en 1836 par le chimiste français Eugène Chevreul (1786-1889), avant d’être admis en février 1878 avec Aman-Jean à l'École des Beaux-Arts, où il fréquentera la classe de Henri Lehmann, élève de Jean Auguste Dominique Ingres.

Seurat ne brilla pas particulièrement lors de ses études à l'Ecole des Beaux-Arts, qu'il interrompit en 1879 pour une année de service militaire à Brest où il remplit de nombreux cahiers de dessins de marines.

Jeune homme, Seurat était grand et séduisant, avait des yeux de velours et une voix calme. Il avait hérité du caractère réservé et secret de son père et se présentait toujours de façon soignée et bien habillé, au point que le sarcastique Degas devait le surnommer "le notaire". Il était extrêmement studieux et solitaire, préférant la lecture à d'autres plaisirs de son âge.

Poursuivant ses recherches, Seurat lira la traduction de l'essai "Modern Chromatics" de l'américain Ogden Nicolas Rood. Il étudie également "L'Essai sur les signes inconditionnels dans l'art" de Humbert de Superville, où sont dégagées des correspondances entre les lignes et les couleurs d'une part, les émotions qu'elles suscitent de l'autre.


Paysannes au travail
1882-83
Solomon R. Guggenheim Musem
Seurat découvrira les Impressionnistes en 1879 à leur 4ième exposition, et se mettra très tôt en tête de dépasser leur approche intuitive de la peinture par une démarche scientifique, même si sa peinture à ses débuts fut nécessairement influencée par l'impressionnisme.
Rentré à Paris en 1880, Seurat passe deux années entières à étudier le dessin en noir et blanc, ne commençant ses premières toiles qu'en 1882.
Il s'intéressera principalement à des peintres qui ont privilégié la construction dans leurs oeuvres comme Corot, Millet, et surtout Puvis de Chavannes (1824-1898), peintre d'esprit symboliste.
Avec "Paysannes au travail", on peut percevoir l'influence de Millet, et le désir de Seurat de synthétiser un moment où sont réunis dignité du travail, fruits de la récolte et communion avec la nature. Seurat y innove déjà sur le plan pictural par des touches de couleur pure hachurées en croisillons.


UNE ENTREE REMARQUEE DANS LA PEINTURE

En 1883, Seurat fut admis à exposer pour la 1ère et unique fois au Salon Officiel de Paris.



La baignade à Asnières
201x300cm
1883-84
National Gallery, Londres
Seurat peindra en 1883-84 le premier de ses 7 grands tableaux majeurs, "Une baignade à Asnieres", qui fut refusé au Salon, et qu'il exposera au 1er Salon des Indépendants en 1884.
Pour ce grand tableau, Seurat procédera, comme pour les suivants, par de nombreux dessins et tableaux constituant autant d'études préalables, dont il se sert ensuite pour réaliser, sur une longue période (généralement en atelier en hiver), l'oeuvre complète.
Ce tableau, avec ses personnages simplifiés et comme figés dans leurs attitudes, baignés dans une étrange lumière, où le temps semble arrêté, dégage une poésie singulière et constitue une oeuvre radicalement étrangère à l'impressionnisme, ainsi qu'à toute convention picturale existante.

Le nouveau Salon des Indépendants avait été créé par quelque 400 artistes refusés au Salon Officiel, sur une idée d'Albert Dubois-Pillet. Il allait permettre à un petit nombre de peintres de se reconnaître autour de recherches communes : Seurat, Dubois-Pillet, Paul Signac, Charles Angrand, Henri-Edmond Cross et Odilon Redon, et voir l'acte de naissance du futur groupe des néo-impressionnistes.

Ceux-ci feront par la suite partie du Comité chargé d'animer la Société des Artistes Indépendants. Le Salon des Indépendants fonctionnait sans jury, ni récompense et avait pour but de "libérer les artistes de l'oppression des jurys et de la tyrannie académique". Seurat y exposera régulièrement chaque année jusqu'à sa mort.

Seurat allait continuer ses recherches, avec Angrand qui apparaît alors comme le plus intime parmi les peintres qui l'entourent, rendant visite à Chevreul qui leur présente ses derniers travaux sur la division de la lumière et les cercles chromatiques.


1886, LE POINTILLISME OU NEO-IMPRESSIONNISME

Il se rend également souvent avec Signac sur l'Ile de la Grande Jatte à Asnières où il multiplie les études pour une grande composition pour laquelle il souhaite appliquer pour la première fois avec une rigueur scientifique son principe de la division des couleurs en petits points se mélangeant optiquement.
Sa réalisation lui demandera deux années d'intense travail et aboutira à son plus grand chef-d'oeuvre "Un dimanche après-midi à la Grande Jatte" 1884-86, qui sera la véritable oeuvre fondatrice du "Pointillisme".
Seurat a 25 ans et réalise là un tableau d'où se dégage une sensation de maîtrise totale, où tout est soigneusement ordonnancé, et où, à nouveau, le temps semble arrêté pour un moment de beauté pure, de paix et de silence. Avec ce tableau Seurat nous entraîne dans son univers de dignité quasi irréelle magnifié par la luminosité résultant de la division des tons. Un moment où l'art transcende le quotidien!


Un dimanche après-midi
à la Grande Jatte

206x305 cm

1884-86

Art Institute of Chicago

Pissarro, que Signac avait présenté à Seurat, fut tellement impressionné par ce tableau qu'il adopta les petites touches du divisionnisme de Seurat, contrairement aux principaux impressionnistes qui rejetèrent cette nouvelle approche picturale. Il imposa Seurat et Signac à la 8ième et dernière exposition des Impressionnistes de 1886, provoquant le retrait de Monet, Renoir et Sisley.

La "Grande Jatte" de Seurat y suscitera une véritable fascination dérangeante et y tiendra la vedette, comme elle devait le faire au 2ième Salon des Indépendants la même année, faisant de nouveaux adeptes de la méthode de la division des tons à laquelle Seurat donnait alors le nom de "Divisionnisme" après celui, trop compliqué, de "Chromo-luminarisme".

Le critique d'art et écrivain Félix Fénéon allait devenir l'ardent défenseur du divisionnisme de Seurat dans ses chroniques et le rebaptiser " Néo-Impressionnisme". Signac, lui, préférait le terme "Pointillisme".

La même année 1886 Seurat, ainsi que Signac, seront exposés avec les impressionnistes par le marchand d'art Durand-Ruel à New-York.

En février 1887, "La Grande Jatte" sera exposée au Salon des Vingt de Bruxelles, provoquant le même éblouissement et entraînant dans le néo-impressionnisme un premier cercle de peintres belges, Théo Van Rysselberghe, Henry Van de Velde, William Finch...

Rapidement le mouvement s'étendra aux autres pays d'Europe : La Hollande, l'Allemagne, la Suisse et l'Italie.


LE PEINTRE DE LA COTE L'ETE


Port-en-Bessin, l'entrée du port
1888
Museum of Modern Art, New-York

A partir de 1885, sur les conseils de Paul Signac, Seurat passera régulièrement les mois d'été en bord de mer pour "se laver l'oeil des jours d'atelier et traduire le plus exactement la vive clarté, avec toutes ses nuances", d'abord sur la Côte Normande dans le Calvados, à Grandcamp (1885), Honfleur (1886), Port-en-Bessin (1888), puis plus au nord au Crotoy (1889) et à Gravelines (1890).
Il y retrouve ses émotions d'enfant et cette luminosité si particulière, et travaille à des marines, moins complexes que ses grands tableaux, où il s'attache à exercer sa technique pointilliste pour dépeindre la luminosité de l'atmosphère.
Ses paysages marins dégagent une impression de grandeur, de calme, mais aussi de solitude. Ils furent généralement bien accueillis par les critiques


UN DIVISIONNISME DE PLUS EN PLUS SAVANT ET RIGOUREUX

Après avoir exposé la Grande Jatte, Seurat n'avait plus que cinq années à vivre. De santé fragile, et fournissant un travail acharné, il mourra en 1891 de manière totalement inattendue et subite d'une angine infectieuse, à seulement 31 ans.

Pendant toutes ces années, il cherchera à rendre son système encore plus rigoureux et s'isolera orgueilleusement du cortège de ses imitateurs.

Pour répondre aux critiques prétendant que sa méthode ne permettait pas de reproduire la vie, Seurat décide de faire un grand tableau de nus.
Les peintres néo-impressionnistes remettaient en cause la traduction d'une réalité éphémère mise à l'honneur par les impressionnistes. Attentifs au pouvoir d'expression des lignes et des couleurs, ils renouent avec les grands principes de la composition en peinture.
Avec "Poseuses" pour lequel il procéda à trois délicates études de nus, Seurat remettait le nu à l'honneur et, en situant le tableau dans son atelier ("La Grande Jatte" en arrière-plan), souhaitait souligner l'importance du travail du peintre en atelier.

Les poseuses
200x251 cm
1888
Fondation Barnes, Merion, Pennsylvanie

La même année, Seurat réalisait un autre grand tableau "La parade" - 1888, qu'il expose à la 4ième exposition des Indépendants et qui fut incompris des critiques et du public.


Jeune femme se poudrant
95x79 cm
1889-90
Courtauld Institute galleries, Londres
Les néo-impressionnistes remirent aussi à l'honneur le portrait solennel, genre dans lequel beaucoup excellèrent.
Seurat dont les grands tableaux à l'extrême rigueur divisionniste n'étaient pas compris des critiques et du public s'isolait de plus en plus dans son atelier.
Pourtant une femme rentra dans son quotidien, Madeleine Knobloch, dont il fit son modèle, et qui lui donna un fils Pierre Georges en 1890, qui devait décéder un an seulement après son père.
Il la peint ici dans "Jeune femme se poudrant"-1889-90.
Dans ce tableau, comme dans beaucoup d'oeuvres de Seurat, l'artiste peint un cadre sur la toile afin d'assurer une transition entre l'oeuvre elle-même et son encadrement.

En 1890, Seurat réalisait un nouveau grand tableau "Le chahut" - 1890.

L'été 1890, le peintre est à Gravelines, où il fait une série de paysages et met en projet un nouveau grand tableau "Le Cirque".

Seurat travaillera tout l'hiver 1890-91, jour et nuit, à la réalisation de ce grand tableau particulièrement complexe (40 personnages), désirant le présenter au prochain 8ième Salon des Indépendants de mars 1891.
Seurat l'y exposera, partiellement inachevé. Il meurt subitement pendant l'exposition, à l'âge de 31 ans d'une angine infectieuse. Signac dira alors: "Notre pauvre ami s'est tué par trop de travail".
L'oeuvre de Seurat, réalisée sur moins de dix années de peinture, représente effectivement une énorme somme de travail, compte tenu de la méthode scientifique de Seurat, à l'opposé de la spontanéité impressionniste, avec ses multiples dessins ou "croquetons" préliminaires (jusqu'à trente pour la Grande Jatte) et sa technique pointilliste.
Seurat fut incontestablement à l’origine d’une importante révolution en peinture et on peut se poser la question de savoir où son art l’aurait conduit s’il avait vécu plus longtemps.
L'oeuvre de son ami Paul Signac allait évoluer vers des touches plus larges et la libération des couleurs portées à leur paroxysme, dont le Fauvisme allait s'inspirer.

Le cirque

185x152 cm
(Cadre peint par l'artiste)
1891 Musée d'Orsay, Paris

L'oeuvre de Seurat servira, elle, davantage de référence aux peintres cubistes, avec celle de Cézanne plus souvent citée, séduits par sa clarté scientifique de conception, le contrôle absolu qu'il exerce sur sa sensibilité d'artiste pour aboutir à une représentation totalement maîtrisée.

2012-08-23

A imagem do dia 23-08-2012

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Conjunction Colours
Image Credit & Copyright: Phil Hart
Explanation: During the past week, nightfall on planet Earth has featured Mars, Saturn, and Spica in a lovely conjunction near the western horizon. Still forming the corners of a distinctive celestial triangle after sunset and recently joined by a crescent Moon, they are all about the same brightness but can exhibit different colors to the discerning eye. This ingenious star trail image was recorded as the trio set on August 12 with a telephoto lens from the shores of Lake Eppalock, in central Victoria, Australia. Focused on foreground eucalyptus trees, the image slightly blurs the trails to show more saturated colors. Can you guess which trail is which? Of course the reddest trail is Mars, with Saturn on the right a paler echo of the Red Planet's hue. Left is hot and luminous Spica, bluish alpha star of the constellation Virgo.

"Impressão de Andorra" - Fotos

"Impressão de Andorra" 

Fevereiro 2009 
JoanMira

2012-08-22

The 35 Most Amazing Libraries In The World - Phillips Exeter Academy Library

With education as our focus here at The Best Colleges, we obviously love libraries. College libraries, public libraries, private libraries, it doesn’t matter, we think they are all awesome. With that in mind we’ve done hours of research trying to find the most interesting libraries in the world, and come up with these 35 that we thought were especially noteworthy. We’ve tried to balance our list between architecturally interesting libraries and libraries with interesting collections, but most of these libraries are actually fascinating in both respects. We’d love to spend a day in any of these libraries, and we hope you’ll agree.

27. Phillips Exeter Academy Library, Exeter, New Hampshire

 

 

The Phillips Exeter Academy Library is the largest secondary school library in the world. This is one of the most impressive libraries on our list, in a way, since it’s merely a part of a prep school (albeit one of the most wealthy prep schools in the world.) The architect of the Library was Louis Kahn, and the the structure has won numerous architectural awards, including a Twenty-five Year Award by the American Institute of Architects (given to no more than one building a year). The Library was commemorated on a US Postal Service stamp in 2005 as one of the Postal Services twelve Masterworks of Modern American Architecture.

The 35 Most Amazing Libraries In The World

With education as our focus here at The Best Colleges, we obviously love libraries. College libraries, public libraries, private libraries, it doesn’t matter, we think they are all awesome. With that in mind we’ve done hours of research trying to find the most interesting libraries in the world, and come up with these 35 that we thought were especially noteworthy. We’ve tried to balance our list between architecturally interesting libraries and libraries with interesting collections, but most of these libraries are actually fascinating in both respects. We’d love to spend a day in any of these libraries, and we hope you’ll agree.

 

28. The Library of Alexandria, Alexandria, Egypt

The Library of Alexandria was the greatest library in antiquity, and one of the Seven Wonders of the World. The new Library of Alexandria is a memorial to that library, and an attempt at rebuilding. The Library cost $220 million to build and was completed in 2002. The Library doubles as a cultural center, and contains a planetarium, a manuscript restoration lab, art galleries and exhibition space, museums, a conference center, and niche libraries for children, young adults, and the blind. Currently the Library contains over 500,000 books, but there is shelf space for over 8 million, leaving plenty of room for addition.

2012-08-21

Texto - Dialogos com o Cristo - 2


Habituado que estou a travar diálogos francos e diretos com o Amigo do Corcovado, atrevi-me, hoje, a questiona-lo sobre um assunto que desde há muito me preocupa; é facto que desde a nossa ultima e acesa discussão, não tinha ainda falado com ele mas, enchendo-me de coragem, lancei-lhe:

- Olá seu cara, tu que dai de cima vês tudo, que pensas da evolução da cidade do Rio com vista ao “mundial” e aos “jogos”?

Soou uma tremenda gargalhada com eco de trovão:

- Meu caro amigo ateu, só te posso dizer que desde este ponto de vista estratégico me apercebo, dia apos dia, que as obras estão um pouco atrasadas; a sua progressão não tem sido linear; ora atrasam por falta de organização ou de verbas, ora retomam num ritmo desenfreado à medida que certas e avultadas somas vão parar às contas de determinados construtores, promotores, arquitectos e políticos …Isto é um nunca mais acabar!

- Amigo do Corcovado, e tu nada fazes para impedir esta corrupção!?

O Cristo, deveras bem disposto,  retorquiu com outra sonora gargalhada:

- Amigo ateu, és de facto muito ingénuo! Olha, vou responder-te de uma forma muito simples: todos esses prevaricadores, corruptos, vulgo criminais são seres humanos, conquanto muitas vezes se comportem de forma animalesca; a sofreguidão do poder e do dinheiro tolhe-lhes qualquer forma de discernimento; como sabes nas próprias famílias alguns indivíduos são Judas para outros ; não me compete julga-los agora: o julgamento ultimo…já ouviste falar, não é verdade?

- Sim. Ta bem, mas…, lançando um   impropério,  deixa-te de essas coisas; o que conta é impedi-los de prejudicarem quem existe honestamente nesta vida, porque da “outra” nunca vi ninguém regressar para dizer se é boa ou ma; é nesta que eu existo e onde gostaria de ver justiça!

O “Redentor”, com  infinita paciência – a que há muito esta habituado neste tipo de interpelações – rematou:

- Amigo ateu, sei que és uma pessoa impregnada de justiça; da justiça humana; segue o teu caminho; continua a pugnar pelo bem estar dos teus semelhantes… e talvez nos encontremos na outra vida em que não acreditas…

Quis retorquir mas a chamada caiu! 

Rio de Janeiro, 20 de Agosto de 2012.
JMIRA

2012-08-20

Pintura contemporânea - Anjos - "Paisagem dispersa"



Paisagem dispersa

The 35 Most Amazing Libraries In The World - 29

With education as our focus here at The Best Colleges, we obviously love libraries. College libraries, public libraries, private libraries, it doesn’t matter, we think they are all awesome. With that in mind we’ve done hours of research trying to find the most interesting libraries in the world, and come up with these 35 that we thought were especially noteworthy. We’ve tried to balance our list between architecturally interesting libraries and libraries with interesting collections, but most of these libraries are actually fascinating in both respects. We’d love to spend a day in any of these libraries, and we hope you’ll agree.

29. Herzog August Library, Wolfenbüttel, Germany


The Herzog August Library was founded in 1572 by a German Duke, and by the 17th century it was one of the largest libraries in Europe. The Library’s collection is over 900,000 books, more than a third of which were printed from the 15th to the 18th century. The Library is internationally known for its Middle Ages and Early modern Europe collection.