2012-08-15

Imagens do Mundo - Enfer en Espagne


<strong>L'enfer.</strong> C'est sur terre et par les airs que les pompiers luttent contre les incendies qui ravagent l'Espagne. Le week-end dernier, les flammes ont emporté pas moins de 12.000 hectares dans la commune de Barco de Valdeorras, en Galicie. Des avions Canadair ont survolé les feux de forêts pour y déverser du «retardant», tandis qu'au sol les soldats du feu, armés de lances d'incendie, tentaient de stopper l'avancée du brasier. Dans l'archipel des Canaries, 4700 personnes ont dû quitter leur foyer pour fuir la fournaise. Ces feux ont fait deux victimes parmi les pompiers.

L'enfer. C'est sur terre et par les airs que les pompiers luttent contre les incendies qui ravagent l'Espagne. Le week-end dernier, les flammes ont emporté pas moins de 12.000 hectares dans la commune de Barco de Valdeorras, en Galicie. Des avions Canadair ont survolé les feux de forêts pour y déverser du «retardant», tandis qu'au sol les soldats du feu, armés de lances d'incendie, tentaient de stopper l'avancée du brasier. Dans l'archipel des Canaries, 4700 personnes ont dû quitter leur foyer pour fuir la fournaise. Ces feux ont fait deux victimes parmi les pompiers. Crédits photo : LORENZO COUTO/AFP

Article - Sénégal: Une presse complice de l’obscurantisme

A Dakar, une foule d’infirmes, de malades et de curieux assoiffés de miracles s’est bousculée mi-juillet pour assister au grand show de Dag Heward-Mills, pasteur guérisseur autoproclamé d’origine ghanéenne. Engagé dans une tournée africaine, ce religieux loufoque promet à ses ouailles rédemption et “guérison miraculeuse”.



Heward-Mills ne prêche pas dans le désert. Il vient dans un pays où, la presse aidant, charlatans, vendeurs d’illusions, voyants et guérisseurs de toutes sortes pullulent et inondent le quotidien des Sénégalais, relayés par la radio, la télévision, la presse écrite et le web. Heward-Mills a choisi ce 18 juillet 2012 un terrain vague dans le populeux quartier de Khar Yalla, où des milliers de Sénégalais, toutes religions confondues, sont venus admirer ses “miracles”. En dépit d’une mise en scène évidente avec des malades suspects, la formule fonctionne.

Malgré ses aspirations à la “modernité”, le Sénégal, un pays qui se vante d’être peuplé de musulmans à 95 %, reste encore ancré dans des croyances irrationnelles. Une bonne partie de la presse relaie aveuglément offres de guérison miraculeuse et prédictions. Ainsi, le jour même où le pasteur s’époumonait à Khar Yalla, le pays tout entier retenait son souffle : une dame du nom de Selbé Ndom, subitement sortie de l’anonymat à la faveur de quelques pronostics sur des combats de lutte, prédisait un crash d’avion.



Relayée par la presse et désormais présentée comme “une célèbre voyante”, Selbé Ndom annonçait qu’un avion allait s’écraser sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Et la panique de s’installer dans ce qui est supposé être l’antre du savoir, poussant une frange de la population à s’interroger sur le rôle des médias dans la société. 


“Tout ce qui est dit à la radio est vrai”



De fait, comme subjuguée par ces faiseurs de miracles, la presse médiatise à outrance voyants, cérémonies de divination, guérisseurs, féticheurs… Cette cohorte hétéroclite n’est plus confinée dans les petites annonces ou les faits divers, mais occupe allègrement la une des médias. Pas étonnant alors que tous ces vendeurs de miracles rencontrent un énorme succès.

Outré par la légèreté de certains de ses confrères, Kader Diop, l’un des journalistes les plus respectés du pays et ancien président du Comité pour le respect de l’éthique et de la déontologie (Cred) dénonce des pratiques journalistiques qui “installent les gens dans l’obscurantisme”. Kader regrette que “les prophéties des voyants [soient] diffusées sans aucune distance critique par la majorité des médias sénégalais et éclipsent souvent les analyses des experts”.

Pour M. Diop, ce type d’information devrait tout au plus être traité de façon anecdotique, dans la rubrique “insolites”, plutôt que de figurer au-devant de l’actualité. D’autant plus, souligne-t-il, que “pour les Sénégalais tout ce qui est écrit ou dit à la radio est vrai”. Il dénonce également le laxisme des autorités, qui font elles-mêmes partie du problème puisqu’elles font appel aux charlatans et marabouts, qu’il s’agisse d’assurer une victoire électorale ou une promotion. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA, autorité publique) a pourtant récemment épinglé les “publicités mensongères” pour des offres miraculeuses diffusées de manière récurrente sur plusieurs stations.

Ibrahima Mbengue, professeur de sociologie à l’Ecole supérieure de journalisme, des métiers de l’Internet et de la communication (Ejicom), accuse la forte influence de l’univers de l’occulte chez les Sénégalais, y compris dans la manière dont les journalistes abordent les sujets. Le sociologue y voit un véritable cercle vicieux. “Croire aux pouvoirs magiques fait partie de la mentalité sénégalaise, même parmi les élites, les concitoyens ont une vision du monde où l’homme baigne dans un univers occulte”, explique-t-il. “La médiatisation des “manifestations surnaturelles” ne ferait donc qu’amplifier ce phénomène de société. De surcroît, si ces “informations” occupent une telle place, c’est “qu’elles ont une forte valeur marchande”, rappelle M. Mbengue. “La majorité des journalistes y croient, et même si ce n’est pas le cas, ils sont obligés de relayer l’information, car tout le monde y croit.”
Courrier International - France     

CGD recusa conceder crédito a empresa em que Relvas foi consultor

<p>Empréstimo seria na ordem dos milhões de euros</p>
A Caixa Geral de Depósitos recusou, por razões de risco, um empréstimo na ordem dos milhões de euros à Alert Life Sciences Computing, uma empresa em que Miguel Relvas foi o pivô da afirmação da multinacional de software clínico no mercado brasileiro. O pedido de crédito, pelas suas conexões políticas e pelo facto de esta empresa operar em mercados externos, foi abordado ao mais alto nível dentro do grupo público, mas foi travada pela direcção comercial do Norte.

O negócio previa o fornecimento pela empresa portuguesa de 8000 licenças de um software para triagem de doentes em estado de emergência. A imprensa paulista revelou que cerca de 90% dos pontos de atendimento dos serviços de urgência, contemplados no contrato, não dispunham de computadores, de equipamento médico, de energia ou de acesso à Internet, condições para que o programa pudesse funcionar.
PUBLICO

Negocio "à Relvas"...
Obvio, não é? Fornecer licencas de software a quem não tem computador!...
Bem..., parece-me ter chegado o tempo de afastar todos estes corruptos à paulada ou mais, se necessario. Quanto mais tempo os Portugueses vão esperar? E escândalo atras de escândalo e o Povo continua sereno e impavido...  
JOANMIRA

Les grands peintres impressionnistes - Claude Monet - 1840-1926

Claude MONET

Père de l'Impressionnisme


Monet est reconnu comme étant l'un des créateurs de l'impressionnisme, le plus convaincu et le plus constant des peintres impressionnistes, en même temps que le chef de file du mouvement impressionniste.
Depuis ses débuts comme artiste, il fut encouragé à toujours écouter et transmettre ses perceptions, et toutes les critiques qu'il dut subir ne l'éloignèrent jamais de cette quête.
Claude Monet naquit à Paris le 14 Novembre 1840 mais toutes ses impressions d'enfant et d'adolescent sont liées à la ville du Havre où sa famille déménagea vers 1845. Son père y tenait un commerce d'articles coloniaux.

Autoportrait au béret
1886


Collection particulière
L'HERITIER DE BOUDIN et JONGKIND Alors qu'il était encore au lycée, il connut une certaine notoriété en peignant des caricatures qu'il exposa dans le magasin de fournitures de dessin avec lequel Eugène Boudin travaillait à l'époque. Finalement Boudin convainquit le jeune Monet, d'abord réticent, de peindre avec lui en plein air. Monet dira plus tard : "par le seul exemple de cet artiste épris de son art et d'indépendance, ma destinée de peintre s'était ouverte". Sa famille n'était pas opposée à ce qu'il devint peintre, mais ses idées indépendantes, sa critique de la peinture académique et son refus de suivre une bonne Ecole d'Art provoquèrent des disputes répétées au sein de sa famille. Finalement, Monet commença à travailler à Paris à l'Académie Suisse, où il fit la connaissance de Pissarro et Cézanne, avant de devoir effectuer ses obligations militaires. Son service militaire en Algérie (1860-1861) fut interrompu par une grave typhoïde qui le ramena en France, où il recommença à travailler l'été 1862 avec Boudin et le peintre-paysagiste hollandais Jongkind, au Havre. Il dira à propos de Jongkind :"...complètant par là l'enseignement que j'avais reçu de Boudin ,il fut à partir de ce moment mon vrai maître, et c'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon oeil".

La rue de la Bavolle à Honfleur
1864

Stadische Kunsthalle Mannheim ,
Allemagne
Libéré par sa tante du reste de son service militaire, il reprit des études plus sérieuses à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, mais surtout il intégra l'Atelier d'un des professeurs de l'Ecole, le suisse Charles Gleyre, où il allait se lier d'amitié avec Bazille , Renoir et Sisley.
Dans les années 1860, ces jeunes artistes fréquentaient le Café Guerbois, un endroit où Emile Zola et Edouard Manet se rendaient souvent.
LE SALON DE PARIS ET LA NAISSANCE DU MOUVEMENT IMPRESSIONNISTE L'histoire de l'impressionnisme est indissociable de celle du Salon de Paris. L'évolution sociale, économique et culturelle du XIXième siècle avait eu pour conséquence que les oeuvres d'art allaient être créées désormais pour l'essentiel par des artistes indépendants (et non plus au service de quelque prince ou corporation). Pour ces artistes, trouver des possibilités d'exposition constituait une préoccupation existentielle. Les marchands d'art et leurs galeries allaient certes prendre une importance croissante, mais, en France, la possibilité d'exposition la plus importante et incontournable était "Le Salon de Paris".
A partir de 1863, le Salon se tient tous les ans et un jury composé de membres de l'Académie des Beaux-Arts et de précédents médaillés du Salon sélectionnent les oeuvres exposées. Pour la seule année 1863, 4000 oeuvres furent refusées sur les 5000 demandes faites par quelque 3000 artistes, ce qui conduisit en 1863 à la création du "Salon des Refusés".
Pour Monet et ses amis, Renoir, Bazille, Sisley... les années entre le Salon des Refusés et la Guerre de 1870 allaient être placées sous le signe d'une recherche inquiète de leur personnalité artistique et d'une alternance rapide de succès et d'échecs. S'ils furent, à l'exception de Cézanne, sélectionnés au Salon à leur première tentative (en 1865 pour Monet), ils essuyèrent ensuite des refus.

Régates à Sainte-Adresse
1867
Metropolitan Museum of Art
New York
Durant toute cette période, ces jeunes peintres consolidèrent les liens existant entre eux et en développèrent de nouveau, cherchant des inspirations et des thèmes picturaux nouveaux. A l'exception de ceux disposant d'une situation personnelle aisée (Degas, Caillebotte, Bazille), ils connurent des périodes d'amère pauvreté, et en particulier Monet - que Bazille aida financièrement - lorsqu'il dut assumer seul son ménage. Ils peignaient en plein air, dans les environs de Paris ou sur la Côte Normande, où l'expérience des phénomènes d'optique de la lumière et de la couleur qui les passionnaient était plus intense. Un carrefour important de l'évolution de Monet fut lorsqu'il peignit en 1869 avec Renoir une série de tableaux à La Grenouillère, un lieu de loisirs et de rencontre à Bougival très prisé des Parisiens, avec baignade, canotage et un restaurant flottant. Les toiles qu'ils peignirent en travaillant avec des touches de couleur rapides et vigoureuses, correspondant à l'animation turbulente du petit monde qui s'y pressait, marquent l'émergence d'un nouveau style artistique dominé par l'impression, inaugurant ce qui allait cinq ans plus tard être appelé "Impressionnisme".
LA JOIE DE VIVRE MALGRE LA PAUVRETE

Femmes au jardin
1867
Musée d'Orsay, Paris
En 1870, Monet épousa son modèle Camille Doncieux, qui lui avait donné son fils Jean (1867-1914); en 1878 leur deuxième fils, Michel, naquit. Camille posa pour de nombreuses toiles de Monet e.g. Les promeneurs, Femmes au jardin (Camille pose pour les 4), La femme à l'ombrelle, La japonaise , et beaucoup d'autres.
Pendant la guerre Franco-Prussienne de 1870-71 et la courte guerre civile qui suivit (la Commune) , Monet vécut à Londres et fut présenté à Paul Durand-Ruel, un important marchand d'art, qui devait contribuer beaucoup à diffuser les oeuvres impressionnistes. En 1874, dans une atmosphère de plus en plus hostile de la part des milieux officiels, Monet et ses amis formèrent un groupe et exposèrent dans leur propre salon pour la première fois. Une de ses oeuvres, "Impression, soleil levant" donna son nom au mouvement impressionniste.
A l'origine, le groupe des impressionnistes est ce petit groupe de jeunes peintres, tous âgés de trente à quarante ans, partageant une nouvelle conception de la nature et de l'art. L'acte de peindre et l'oeuvre d'art qui en résulte y sont revendiqués comme un plaisir, celui du peintre et de sa création personnelle. Dans cette nouvelle conception de l'art pour l'art, la vérité du tableau est relative parcequ'elle dépend du sujet qui le peint et du spectateur qui le regarde, et qu'il n'est pertinent qu'à un moment et sous des conditions données, ce qui souligne l'importance d'une exécution rapide, proche de l'esquisse. Au service de celle-ci la recherche des impressionnistes sur la lumière et les couleurs leur font découvrir de nouveaux procédés picturaux où la juxtaposition sur la toile des taches de couleur pure ne se fondront en un "mélange optique" que dans l'oeil du spectateur.
Les années qui suivirent virent un essor du courant impressionniste. Monet participa aux expositions du groupe de 1874, 1876, 1877, 1879 et 1882.
Durant ces années il créa des chefs-d'oeuvre tels que "La Gare Saint-Lazare" (1877) et "Rue Saint-Denis- Festivités du 30 Juin 1878" .
Cependant ses toiles trouvèrent peu d'acquéreurs. Désespérément pauvre, il rechercha constamment des lieux où la vie fut moins chère et vécut à Argenteuil de 1873 à 1878, à Vétheuil de 1879 à 1881, à Poissy en 1882, et à Giverny de 1883 à sa mort.

Gare Saint-Lazare
1877
Musée d'Orsay, Paris
Monet perdit sa femme, Camille, en 1879 ("Camille Monet sur son lit de mort", 1879).
DES JOURS MEILLEURS A GIVERNY A la fin des années 1880, ses oeuvres commencèrent à attirer l'attention du public et des critiques. La renommée lui apporta du confort et même la richesse. Monet vit alors à Giverny depuis 1883 avec ses deux fils, Alice Hoschedé et ses six enfants. Alice est la femme du propriétaire de grand magasin et collectionneur de tableaux impressionnistes Ernest Hoschedé qui fit faillite en 1878. Monet put acheter en 1890 la propriété de Giverny, dans laquelle il vivait en location, et épousera Alice (décédée en 1911) en 1892, après la mort de son mari . A cette époque, le peintre était absorbé à peindre des paysages en série : Les rochers de Belle-Ile (1886), Falaises de Belle-Ile (1886), Peupliers sur les rives de l' Epte (1890-1891).
La lumière est toujours le "personnage principal"' dans les paysages de Monet, et comme il avait toujours pour but de saisir un effet changeant, il adopta l'habitude de peindre le même sujet sous des conditions différentes de lumière, à différentes heures de la journée.
Il commença à peindre la série des meules de foin qu'il poursuivit sur deux années. Monet les peignit par temps ensoleillé ou gris, dans le brouillard ou couvertes de neige: Meules de foin, effets de neiges, matin (1890), Meule de foin , fin de l'été, matin (1891), Meule de foin au coucher du soleil près de Giverny (1891).
Meules de foin à la fin de l'été,
effets du matin
1890
Photographié au
Musée d'Orsay, Paris


La célèbre série de Monet consacrée à la Cathédrale de Rouen sous différentes lumières fut effectuée depuis la fenêtre du 2ième étage d'une boutique en face de la cathédrale. Il fit 18 vues frontales.
Changeant de canevas selon la lumière, Monet suivait les heures de la journée, depuis le petit matin avec la façade en bleu ombré de brouillard, à l'après-midi , quand le soleil disparaissant derrière les constructions de la ville, transformait l'oeuvre de pierre érodée par le temps en une étrange fabrique d'orange et de bleu : La Cathédrale de Rouen, le portail et la tour Saint-Romain à l'aube (1893-1894), La Cathédrale de Rouen, le portail et la tour Saint-Romain en plein soleil (1894), La Cathédrale de Rouen (1893-1894), La Cathédrale de Rouen au crépuscule (1894), La Cathédrale de Rouen le soir (1894)...

La cathédrale de Rouen.
Le portail et la tour St-Romain,
plein soleil.
Harmonie bleue et or
1894
Musée d'Orsay

LES DERNIERES OEUVRES A GIVERNY Monet devait vivre de 1883 jusqu'à sa mort en 1926, soit plus de quarante ans, dans sa propriété de Giverny, dont il va transformer, petit à petit, le jardin en un ensemble décoratif. Monet supprime les mauvaises herbes, les haies, bêche, sème du gazon, plante des arbres ornementaux et crée des séries de parterres de fleurs variées. Il produit également un potager pour nourrir la famille. Le soir, les enfants arrosent et désherbent souvent.
Ce qui n'était à l'origine qu'un verger normand d'herbe et de pommiers devient, avec la contribution de toute la famille, un jardin historique. C'est un travail de patience, que Monet poursuit avec amour. Même quand la tâche devient trop grande pour qu'il puisse l'assumer seul, il supervise son équipe de jardiniers (1 chef jardinier et six assistants).
Monet achète des graines et des plantes partout où il va, conclut des échanges avec d'autres jardiniers. C'est lui qui parcourt les catalogues et passe les commandes, que ce soit des graines, des pots, des cloches à melon où de ces indispensables paillassons en paille de seigle pour protéger le châssis.
En 1893, il commence l'aménagement de son célèbre "jardin d'eau" avec l'étang aux nymphéas.
En 1899, Monet étudia pour la première fois le sujet des nymphéas (espèces de nénuphars) : Les nymphéas blancs (1899). Le pont japonais (1899), Nymphéas (1914), (1917), furent les thèmes principaux de ses dernières oeuvres.

Le pont japonais
sur le bassin aux nymphéas
à Giverny
1899
Princeton University Art Museum
New-Jersey
Monet laisse une oeuvre considérable autant par la quantité (plus de 2000 oeuvres répertoriées), que par sa recherche impressionniste, expression dont il est le représentant le plus typique. Le père de l'Impressionnisme écrira d'ailleurs à ce sujet peu de temps avant sa mort :


Photo du pont japonais
sur le bassin aux nymphéas
à Giverny
J'ai toujours eu horreur des théories... Je n'ai que le mérite d'avoir peint directement, devant la nature, en cherchant à rendre mes impressions devant les effets les plus fugitifs, et je reste désolé d'avoir été la cause du nom donné à un groupe dont la plupart n'avaient rien d'impressionniste."


Photo du jardin
et de la maison de Monet
à Giverny
La propriété de Claude Monet à Giverny est aujourd'hui un lieu de visite ouvert au public. Elle est gérée et entretenue par la Fondation Claude Monet.

Photo de la maison de Monet
à Giverny
Monet légua à l'Etat quatorze grandes toiles de ses nymphéas, qui furent placées en 1927, peu après sa mort dans deux salles ovales du Musée de l'Orangerie dans le Jardin des Tuileries.

Photo du bassin aux nymphéas
à Giverny
 

Curiosa coincidência: No ano da negociata dos submarinos 1,06 milhões de euros em notas depositados por funcionários na conta do CDS no final de 2004


Montantes foram justificados como donativos recolhidos em festas e jantares do partido
Foi literalmente aos molhos que os funcionários da sede nacional do CDS-PP levaram nos últimos dias de Dezembro de 2004 para o balcão do BES, na Rua do Comércio, em Lisboa, um total de 1.060.250 euros, para depositar na conta do partido. Em apenas quatro dias foram feitos 105 depósitos, todos em notas, de montantes sempre inferiores a 12.500 euros, quantia a partir da qual era obrigatória a comunicação às autoridades de combate à corrupção.



CURIOSA COINCIDÊNCIA: NO ANO DA NEGOCIATA DOS SUBMARINOS...



Os dados constam do relatório final da investigação da Polícia Judiciária (PJ) no caso Portucale, que, no entanto, nada conclui em relação à origem daqueles montantes.

O episódio foi ontem lembrado por Paulo Portas, a propósito do negócio da compra dos submarinos, referindo que "também se disse que havia um depósito nas contas do CDS e o doutor Abel Pinheiro foi absolvido em julgamento".

Aqueles montantes foram justificados como donativos recolhidos em festas e jantares do partido, que estavam guardados nos cofres da sede nacional. O depósito apressado naqueles dias de final de ano foi explicado com a alteração da lei de financiamento dos partidos, que entrava em vigor no início de 2005 e para cujo conteúdo os responsáveis do CDS só tinham sido alertados nessa altura.

Quanto ao negócio da compra dos submarinos pelo Estado português, este foi finalizado com o consórcio alemão GSC (German Submarine Consortium) em Abril de 2004 pelo então ministro da Defesa Paulo Portas, e tem sido alvo de investigações, tanto em Portugal como na Alemanha, por suspeitas de corrupção.

No processo alemão, os dois gestores acusados decidiram admitir a actuação criminosa para obter uma pena suspensa, tendo dito que entregaram ao cônsul honorário de Portugal em Munique o montante de 1,6 milhões de euros. Este, por sua vez, disse perante a justiça alemã que manteve encontros com o ministro Paulo Portas e o primeiro-ministro Durão Barroso, para a concretização do negócio.

Frisando que os 105 depósitos do CDS no BES foram feitos entre os dias 27 e 30 de Dezembro de 2004, "muitos deles com intervalos de minutos e a grande maioria em parcelas de 10 mil euros", os investigadores da PJ descobriram também que os recibos para justificar a entrada daquelas verbas nos cofres do partido teriam sido todos passados em datas posteriores aos depósitos. Os próprios livros com os talões de recibos teriam sido encomendados já em Janeiro de 2005.

Outros dados curiosos são os que se referem à identificação dos doadores. Os funcionários da sede nacional do CDS emitiram um total de 4216 recibos, neles anotando apenas o montante e o nome do doador, notando a PJ tratar-se provavelmente de dados fictícios, exemplificando com o "sonante e anedótico nome de doador "Jacinto Leite Capelo Rego", no valor de 300 euros".

Abel Pinheiro, então responsável pelas finanças, e mais três funcionários do CDS foram acusados por falsificação de documentos. Em Abril último foram absolvidos, mas o Ministério Público recorreu para o Tribunal da Relação de Lisboa.
PUBLICO

2012-08-14

Les grands peintres impressionnistes - Edouard Manet - 1832-1883

Edouard MANET

le maître des impressionnistes


Edouard MANET naît dans une famille aisée et raffinée de magistrats du côté de son père et de diplomates du côté de sa mère. Après avoir échoué au concours de l'ecole Navale, il part en 1848 comme pilotin sur un navire-école vers Rio.
De retour en France, son père consent à ce qu'il se consacre à la peinture vers laquelle il s'était très jeune senti attiré. Il lui impose de suivre une solide formation aux Beaux-Arts dans l'Atelier du peintre Thomas COUTURE, où il devait rester six années, et pour lequel il gardera toute sa vie une certaine estime, quoiqu'ayant souffert de sa méthode d'enseignement qui exigeait "idéal et impersonnalité".
"Je peins ce que je vois, et non ce qu'il plaît aux autres de voir" avait coutume d'opposer à la doctrine académique Edouard MANET, qui entendait revendiquer sa propre subjectivité et l'importance de la vision du peintre par rapport aux règles admises.

Autoportrait à la palette1879Collection privée
Il n'en demeure pas moins que MANET accordera toujours une grande valeur à l'héritage humaniste de la peinture génératrice de contenus et au travail pictural sur des thèmes de l'art ancien, ce qui, quelque part, le rapproche de COROT, considéré comme le représentant d'une peinture éclectique et historique.
UN ACADEMISME NOUVELLE MANIERE

Le buveur d'absinthe
1858
Ny Carlsberg-Glyptotek,
Copenhague, Danemark

Les oeuvres de jeunesse de Manet se rapprochent des peintures hollandaise et surtout espagnole du XVIIième.
Manet qui effectua de nombreux voyages en Europe pour y étudier les grands maîtres de la peinture devait être particulièrement influencé par les oeuvres du néerlandais Frans Hals et des espagnols Diego Velasquez et Francisco Jose de Goya.
Sa première soumission au Salon en 1859, "Le buveur d'absinthe", à la résonance espagnole alors à la mode - l'impératrice Eugénie était d'origine espagnole -, fut refusée, malgré l'avis favorable de Delacroix, pour le motif essentiel que MANET utilisait une configuration picturale traditionnelle (le portrait de plein pied) pour représenter un être marginal et socialement discrédité.
Thomas Couture devait condamner ce tableau en disant : "Peint-t-on quelque chose d'aussi laid? Mon pauvre ami, il n'y a ici qu'un buveur d'absinthe, c'est le peintre qui a produit cette insanité..."
Manet avait trouvé un mode de création qui caractérisera l'essentiel de sa future production : combiner des configurations picturales traditionnelles et leurs valeurs expressives avec la réalité contemporaine. Ainsi, bien avant l'impressionnisme proprement dit, Manet pose les termes de la polémique artistique à venir : révolte individuelle contre les conventions académiques, moyens picturaux mis au service de sujets contemporains nouveaux...
Au début des années 60, Manet, à la manière d'un flâneur, parcourt sans relâche Paris, qui changeait alors de jour en jour, pour en déceler les caractéristiques les plus subtiles, les transformations, dessinant dans son carnet "un rien, un profil, un chapeau, en un mot une impression fugitive".
Manet fut accepté au Salon en 1861 avec un autre tableau plus complaisant de la mode espagnole de la même facture que "Lola de Valence" (1862).

LES PREMICES DE L'IMPRESSIONNISME
En revanche "La Musique aux Tuileries" (1862), tableau résultant d'une des flâneries de Manet, de facture légère et ouverte, sans composition centralisante, qu'il présenta à une exposition personnelle à la galerie Martinet fut accueilli négativement, car contredisant la conception établie de la nécessité d'une forme picturale aboutie.
On peut pourtant y décéler, de par son sujet, sa composition et sa facture, l'une des voies de l'Impressionnisme qui allait apparaître quelques années plus tard.

La musique aux Tuileries
1862
National Gallery, Londres
En 1863, il exposa "Le Bain" qui sera renommé en "Déjeuner sur l'herbe" (musée d'Orsay, Paris) au Salon des refusés, nouveau lieu d'exposition inauguré par Napoléon III accueillant, à la demande des artistes, les œuvres rejetées au Salon officiel.


Le déjeuner sur l'herbe
1863
Musée d'Orsay, Paris
La toile de Manet représentait une scène de la bohème parisienne s'accordant peu avec la morale puritaine de l'époque : dans un décor champêtre près d'une rivière, une jeune femme, au sortir d'un bain, est assise nue, ses vêtements posés à côté d'elle, entourée par deux hommes en costume assis pour un pique-nique.
Là encore, Manet transpose dans une scène contemporaine des citations académiques avec une modernité extraordinairement féconde, là où certains, à l'époque, ne virent que leur utilisation pour manque d'invention formelle de la part de l'artiste.
Ce tableau attira immédiatement l'attention du public et fut l'objet de violents sarcasmes. Il sera violemment attaqué par les critiques, provoquant un scandale particulier au coeur même du scandale général que constitua le Salon des Refusés.
Salué par de nombreux jeunes peintres qui admiraient en lui un novateur conscient de ses effets, Manet se trouva, un peu contre son gré, au centre d'une dispute opposant les défenseurs de l'art académique aux artistes « refusés ».
Manet, qui avait une ambition de réussite bourgeoise, devait souffrir toute sa vie de ce que sa peinture, portée par une grande intuition artistique, ne lui vaille qu'une notoriété sulfureuse, mais point de reconnaissance officielle.
En 1864, le Salon officiel accepta deux de ses tableaux, et, en 1865, il y exposa Olympia" (1863, musée d'Orsay, Paris), un nu inspiré de la Vénus d'Urbino de Titien qui provoqua un scandale encore plus grand que "Le déjeuner sur l'herbe".
Là encore, Manet citant un classique représente celle qui est censée être une divinité de la Renaissance faisant référence à l'Antiquité, comme la fille de luxe parisienne qui avait servi de modèle (Victorine Meurent), avec un réalisme si fidèle et si peu en rapport avec les voiles de l'idéologie du Second Empire, qu'il souleva des vagues de protestations au sein des cercles académiques.
Manet qui avait conscience d'avoir réussi là quelque chose d'important conservera ce tableau jusqu'à sa mort, et Claude Monet, après la mort de Manet organisera une collecte pour éviter que la veuve de Manet, alors en difficulté financière, ne le vende à un américain. "Olympia" rentrera au Louvre en 1893.
Olympia
1863
Photographié au
Musée d'Orsay, Paris

LE CHEF DE FILE DE LA NOUVELLE ECOLE
A partir de 1866, Émile Zola, qui allait devenir son ami, prit fait et cause dans l'Evènement pour l'art de Manet et la nouvelle conception artistique qu'il désignait sous le nom de "Naturalisme".
Pendant la seconde moitié des années 1860, Manet devint le peintre le plus respecté d'un groupe d'artistes, d'écrivains et d'amateurs d'art qui se rencontraient au Café Guerbois, rue des Batignolles. Le peintre Fantin-Latour, après son "Hommage à Delacroix", peindra "Un atelier aux Batignolles" (1870) où Manet occupe cette fois la place du maître vénéré devant un cercle au sein duquel figurent Zola, Astruc, Renoir, Monet et Bazille.
Si les jeunes peintres qui allaient être le noyau de l'impressionnisme, Edgar Degas , Claude Monet , Auguste Renoir , Alfred Sisley , Camille Pissarro et Paul Cézanne , subirent l'influence de Manet, ceux-ci devaient par la suite en retour influencer son art, le rendant plus sensible aux jeux de lumière. Il faut voir en Manet plutôt qu'un représentant à part entière de l'impressionnisme, un puissant inspirateur de celui-ci
Manet devait encore peindre dans cette décennie plusieurs chefs-d-oeuvre, comme "Le fifre" (1866) - qui fut refusé au Salon -, "La lecture" (1865-73), "Le repos" (1870).

MANET SOUTIENT LES IMPRESSIONNISTES
Manet dont les convictions étaient républicaines s'engagea dans la Garde Nationale lors de la guerre de 1870 et vécut la Commune à Paris.
Sous l'influence de ses élèves, Berthe Morisot et Eva Gonzalès, et de ses amis impressionnistes, Manet allait expérimenter la peinture de figures en lumière naturelle dans des toiles comme "Le chemin de fer, Gare Saint-Lazare" 1872-73 ou "Sur la plage" 1873.
En 1874, l'artiste choisit de ne pas participer à la première exposition impressionniste. Il devait par la suite continuerà exposer régulièrement au Salon où sa notoriété ne cessera de s'affirmer.
Pendant l'été 1874, Manet rendant visite à Monet et sa famille installés à Argenteuil s'ouvrit à l'impressionnisme et la peinture en plein air. Il y peint "La famille Monet au jardin" , "Claude Monet et sa femme dans son studio flottant", "Argenteuil".
Manet allait désormais adhérer totalement à l'Impressionnisme et soutenir particulièrement Monet, achetant à son insu des toiles qu'il bradait 100 francs pièce, ou cherchant à gagner le critique Wolff à l'art de Monet et de ses amis.
En 1877, Manet devait encore provoquer les critiques avec "Nana", représentation grandeur nature d'une jeune femme, en jupons et corsage, en train de se poudrer en présence d'un homme qui l'attend, qui fut refusé au Salon.
Manet connaîtra tardivement la reconnaissance officielle à laquelle il aspirait : il deviendra en 1881 un "hors concours" du Salon en obtenant une médaille avec "Le portrait de Mr Pertuisait" , et sera nommé Chevalier de la Légion d'honneur, sur proposition de son ami A. Proust, devenu ministre des Beaux-Arts.

Un bar aux Folies-Bergère
vers 1881-82
Courtauld Institute Galleries
Londres
En 1882, il y fut présent pour la dernière fois avec Un bar aux Folies-Bergère (Courtauld Institute Galleries, Londres), l'une de ses œuvres les plus célèbres.
Manet y donne une nouvelle fois une démonstration de son art, brillant par une interprétation impassible et objective d' une scène de la société dans laquelle il vit - une serveuse au regard vide et absent ne participant que par sa beauté extérieure aux éclats de ce palais du plaisir -, une composition en plusieurs plans spatiaux - résultant du miroir situé derrière la serveuse -, des qualités de peintre de natures mortes - le réalisme des bouteilles , des fruits, des fleurs... -, les tonalités opposant la dure froideur des éclairages à l'atmosphère enfumée du bar rendue par des couleurs atténuées.
Il mourut à Paris le 30 avril 1883, laissant une œuvre importante, comprenant plus de quatre cents peintures à l'huile, des pastels et de nombreuses aquarelles.

Chronologie
1832 Naît à Paris le 23 janvier dans une famille aisée de fonctionnaires et d'officiers. Son père est directeur au Ministère de la Justice.
Edouard reçoit une bonne éducation et grandit dans une atmosphère raffinée
1844 Entre au College Rollin. Rencontre Antonin Proust.
1848 Echoue au Concours d'entrée à l'Ecole Navale, part à Rio sur un navire école
1849 Séjourne 2 ans à Rio, puis retourne à Paris.
1850 Rentre à l'Ecole des Beaux-Arts
Suit des cours dans l'Atelier de Thomas Couture et fait des copies au Louvre.
1852 A un fils, Léon, de Suzanne Leenhoff, un professeur de piano hollandais, qu'il n'épousera qu'en 1863
Officiellement, son fils Léon-Edouard Leenhoff, qui lui servira de modèle en maintes occasions, était présenté comme le petit frère de Suzanne et le filleul de Manet
1853 Voyage à travers l'Europe, en Hollande, en Allemagne, en Italie, où il visite les grands musées
1855 Rencontre Delacroix dans son atelier à Notre Dame.
1856 Quitte l'Atelier de Couture pour créer le sien
Visite le Rijksmuseum à Amsterdam.
1857 Rencontre Fantin-Latour au Louvre. Voyage en Italie.
1858 Rencontre Charles Baudelaire.
1859 'Le buveur d'absinthe' est refusé au Salon.
Déménage dans un nouvel atelier
1860 Emménage avec Suzanne et Léon dans un appartement aux Batignolles.
Devient un habitué du Cafe Guerbois.
1861 Expose pour la 1ère fois au Salon avec Portrait de Mr.et Mme. Manet et Le chanteur espagnol qui reçoit une mention honorable
Fait la connaissance de Degas
1862 Mort du père de Manet.
Manet peint Musique aux Tuileries et rencontre Victorine Meurent, qui servira de modèle au "Déjeuner sur l'herbe" et à "Olympia".
1863 Expose Déjeuner sur l'Herbe au Salon des Refusés.
Manet épouse Suzanne en Hollande
1864 Expose Episode de corrrida au Salon.
1865 Olympia cause un scandale au Salon.
Voyage en Espagne
1866 Le fifre et L'acteur tragique sont refusés au Salon.
Fait la connaissance de Cézanne et Monet.
1867 Tient une exposition majeure en marge de l'Exposition Universelle.
Peint la première version de L'Exécution de l'Empereur Maximilien .
1868 Fait la connaissance de Berthe Morisot.
Peint le Portrait de Emile Zola .
1869 Eva Gonzales devient sa pupille et modèle.
Expose Le Balcon au Salon, mais la version finale de L'Execution de l'Empereur Maximilien est refusée
1870 Guerre Franco-Prussienne . Manet rejoint la Garde Nationale.
1871 Est à Paris pendant la Commune de Paris.
1872 Voyage en Hollande
1873 Le Bon Bock est exposé au Salon.
Rencontre Stéphane Mallarmé.
1874 Décline la proposition de participer à la 1ère exposition des Impressionistes.
Son frère Eugène Manet épouse Berthe Morisot.
Passe l'été à peindre avec Monet à Argenteuil
1875 Expose La Seine à Argenteuil au Salon.
Voyage à Venise.
1876 Peint le Portrait de Stéphane Mallarmé.
1877
Nana est refusé au Salon.
1878 Peint Autoportait à la calotte.
1880 Portrait d'Antonin Proust est exposé au Salon.
1881 Antonin Proust devient Ministre de la Culture. Manet reçoit la Légion d'Honneur
1882 Sa santé se détériore .
Un Bar aux Folies-Bergère est exposé au Salon .
1883 Amputation de la jambe gauche le 19 Avril . Meurt le 30 Avril
1893 Olympia rentre au Musée du Louvre.

Canada: une femme victime de brutalité policière


Le "Journal de Montréal" relate les faits:

"Une dame aurait été victime d'une arrestation musclée dans le Vieux-Montréal samedi soir, alors que son conjoint et elle revenaient d'une croisière pour souligner leurs fiançailles.

La femme, qui s'est confiée au Vrai négociateur, Claude Poirier, sur les ondes de LCN mardi matin, soutient que lorsqu'elle a quitté le bateau avec son conjoint pour récupérer leur voiture, des policiers les ont interceptés.
Les agents auraient alors demandé au couple de se soumettre à un alcotest, que l'homme a échoué.
«Les policiers étaient très arrogants et vulgaires, a soutenu la femme. Ils ont dit qu'on avait gâché leur soirée et qu'on allait payer pour ça. Ils m'ont demandé d'attendre dans l'auto et ont fouillé mon copain.»
Elle aurait alors demandé aux agents ce qui allait se passer. Ce à quoi l'un d'eux aurait répondu : «décâlisse dans le char pis ça presse!».
La dame aurait alors voulu prendre l'argent de son conjoint, qu'il avait dû sortir de ses poches. On l'aurait alors sommée de se taire: «Ta gueule, on t'a dit!».
Une agente aurait alors tendu les billets de banque à la dame, avant de lui assener un coup de poing au visage et de l'asperger de poivre de cayenne. Selon la victime présumée, elle aurait été projetée au sol et souffrirait actuellement d'une fracture à l'épaule et de nombreuses contusions.
Des caméras de surveillance pourraient avoir filmé la scène, qui s'est déroulée dans un stationnement.
Six chefs d'accusation ont été déposés contre la femme, dont celui de voies de fait contre un agent de la paix. «J'aurais supposément mordu et craché au visage», a-t-elle mentionné.
Elle entend porter plainte en déontologie policière pour brutalité.
LE JOURNAL DE MONTREAL
Nous savons tous comme, partout dans le monde, les policiers sont de parfaits gentlemen...C'est pourquoi nous ne croyons pas une seule seconde qu'ils aient pu se rendre coupables de brutalités... D'ailleurs, ce serait un fait unique que des policiers agressent d'honnêtes citoyens. Vous y croyez, vous?!
JOANMIRA

Historia - Guerra do Paraguai

 
Guerra do Paraguai 3 Guerra do Paraguai   Resumo Batalhas
Guerra do Paraguai também chamada de Guerra da Tríplice Aliança, aconteceu entre 1864/65-70, foi o conflito mais sangrento na história latino-americana, travada entre o Paraguai e os países aliados da Argentina, Brasil e Uruguai.
O Paraguai tinha sido envolvido em disputas de fronteira e tarifária com os seus vizinhos mais poderosos, Argentina e Brasil, por ano. Os uruguaios também haviam lutado para alcançar e manter sua independência em relação aos mesmos poderes, especialmente da Argentina.
Em 1864, o Brasil ajudou o líder do Partido Colorado do Uruguai a derrubar seu oponente Partido Blanco, ao que o ditador do Paraguai, Francisco Solano López, acreditava que havia ameaçado o equilibrio regional do poder, e entrou em guerra com o Brasil.
Bartolomé Mitre, presidente da Argentina, organizou então uma aliança com o Brasil e Colorado-controlados Uruguai (Tríplice Aliança), e juntos eles declararam guerra ao Paraguai em 01 de maio de 1865.
Francisco Solano López então formou um exercito de 50.000 homens, então o mais forte na América Latina, isso foi visto por muitos como uma agressão para o engrandecimento nacional, mas, como a guerra avançava, muitos argentinos e outros viam o conflito como uma guerra de conquista de BartoloméMitre.
No início da guerra, em 1865, as forças paraguaias avançaram para o norte para a província brasileira de Mato Grosso e para o sul para a província do Rio Grande do Sul. Problemas logísticos e o acúmulo da força das tropas aliadas, que logo em desvantagem numérica do Paraguai por 10 a 1, foram forçados a retirar os paraguaios por trás de suas fronteiras. Em junho de 1865 as forças navais brasileiras derrotaram uma flotilha paraguaia, no rio Paraná, perto da cidade argentina de Corrientes, em janeiro de 1866 os aliados bloquearam os rios que levavam ao Paraguai. Em abril, Mitre levou uma força aliada de invasores para sudoeste do Paraguai, mas foi impedido de avançar por dois anos. Ferozes batalhas foram travadas, a mais notável, foi vencida pelos paraguaios em Curupayty, em setembro de 1866, fato que inibiu qualquer ofensiva dos aliados por quase um ano. Ambos os lados sofreram pesadas perdas na campanha.
Em janeiro de 1868 Mitre foi substituído como comandante. Em fevereiro as embarcações brasileiras quebraram as defesas paraguaias na fortaleza do rio Humaitá, perto da confluência dos rios Paraná e Paraguai, e bombardeou a capital Assunção. Na Campanha de Lomas Valentinas em dezembro, o exército paraguaio foi aniquilado. Francisco Solano López fugiu para o norte e foi morto em 1 de março de 1870.
O povo paraguaio estava fanaticamente envolvido com os ideais de López de guerra, e como resultado eles lutaram até o ponto de dissolução. A guerra deixou o Paraguai totalmente prostrado; sua população antes da guerra era de cerca de 525 mil e foi reduzido para cerca de 221.000 em 1871, dos quais apenas cerca de 28 mil eram homens.
Durante a guerra os paraguaios sofreram não só com o ataque do inimigo, mas também de desnutrição, doenças e a dominação de López, que torturou e matou um número incontável. Argentina e Brasil anexa cerca de 140.000 quilômetros quadrados do território paraguaio: Argentina ficou com a maior parte da região de Misiones e parte do Chaco entre o Bermejo e Pilcomayo rios; o Brasil aumentou a sua província de Mato Grosso. Ambos exigiram uma indenização de grande porte (que nunca foi pago). Enquanto isso, os colorados ganharam o controle do Uruguai, e eles mantiveram esse controle até 1958.
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O álbum de fotografias da Revolução Russa

Em novembro de 1917, James Maxwell Pringle, funcionário do First National Bank, de Nova York, se viu em meio ao turbilhão da Revolução Russa durante uma viagem de negócios. Pringle fotografou tudo com olhar de estrangeiro e turista. Manteve distância dos fatos mas foi atento para registrar o clima e as marcas daquela época.
Pringle chegou a Petrograd (atual São Petersburgo) dias depois Revolução de Outubro, na qual os bolcheviques derrubaram o governo provisório – instaurado depois da deposição do Czar Nicolau II, em fevereiro daquele mesmo ano. Além de cenas comuns do dia a dia, as imagens mostram prédios esburacados por balas, barricadas em algumas ruas e covas sendo feitas para os mortos dos confrontos.
A viagem durou até março de 1918 e Pringle circulou pelas cidades russas de Moscou, São Petersburgo, Vologda, Vereshchagin e Novo-Nikolaevsk – além de ter passado por Japão, Coreia do Sul e China.
Todas as imagens da viagem foram reunidas por James Maxwell Pringle num álbum de fotografias com algumas importantíssimas identificações históricas  O álbum foi doado pela família de Pringle à Biblioteca do Congresso Americano que digitalizou algumas páginas e mantém o álbum completo em exposição.
Alexandre Belém

 
6. Canal Fontanka no rio Veva em Petrograd (São Petersburgo), Rússia – 1917/1918. (James Maxwell Pringle/Libray of Congress)