La Plymouth Prowler est un bon exemple d’un chef d’entreprise qui fait avancer un projet personnel. Dans ce cas, c’est le fan de hot rod Thomas C Gale qui s’est assuré que la Prowler voit le jour. L’idée était intéressante, car elle précédait le concept rétro de la MINI et de la Coccinelle de Volkswagen. La Prowler devait également plaire à ceux qui n’avaient pas les moyens de s’offrir une Dodge Viper de la même écurie Chrysler.
La Prowler avait fière allure et les détails étaient parfaits. Elle n’avait qu’un seul défaut : son moteur. Le moteur V6 3,5 litres était livré de série avec 214 ch et une boîte automatique à quatre rapports, ce qui émoussait les performances et manquait de la sonorité attendue d’un V8. Même si la tenue de route était correcte grâce à une répartition des masses à parts égales, le Prowler n’attirait pas les amateurs de voitures de sport et seuls 11 702 exemplaires sont sortis de l’usine en cinq ans. Il s’agissait en quelque sorte de la voiture de la dernière chance pour Plymouth, la marque ayant été abandonnée avec la disparition de la Prowler.
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