9.7.14

Allemagne - Coupe du Monde de Football - "Un Blitzkrieg historique"

La presse allemande n'a pas le triomphe modeste - DR

La presse allemande est sur un petit nuage après la victoire remportée par la Mannschaft en demi-finale de la Coupe du monde. 7-1 face au Brésil, nul n’aurait osé y croire.
 
"Pas besoin de mots", titre le tabloïd Bild, au lendemain de l’écrasante victoire (7-1) remportée par la Mannschaft face à la Seleção. Ce 9 juillet, c’est comme si la presse allemande manquait de termes pour qualifier le triomphe de ses joueurs. "Bam, bam, bam", titre ainsi Der Spiegel sur son site Internet. "Quand quelque chose te plaît, ne l’analyse pas, contente-toi de danser", lance en écho le mensuel 11 Freunde, qui renchérit : "Si Jerôme Boateng, tôt ce matin, ne s’était pas fait tatouer le résultat de la rencontre sur son avant-bras, nous refuserions d’y croire."

Une Blitzkrieg historique

"Incroyable ! Phénoménal ! De classe mondiale !" En première période, les Allemands ont marqué quatre buts en moins de six minutes. Du jamais-vu à ce niveau.
L’hebdomadaire Sport Bild, numéro un de la presse sportive outre-Rhin, n’y va pas par quatre chemins : "Blitzkrieg - l’Allemagne a massacré le Brésil." C’était "comme au jeu de quilles", renchérit pour sa part Die Tageszeitung.

Une même certitude court de titre en titre: celle d’avoir marqué les annales du football. Die Welt évoque ainsi "une demi-finale historique", Die Tageszeitung "une victoire pour les livres d’histoire". Bild ne s’embarrasse pas de nuance, célébrant sur son site Internet "Une victoire pour l’éternité", quand Die Welt va jusqu’à évoquer "une anomalie dans l’histoire du football". Et si la Berliner Zeitung (BZ) se fend d’un "Sorry" en une, au-dessus de la photo du Brésilien Fernandinho effondré, c’est pour ensuite mieux enchaîner les superlatifs en sous-titres : "Hôte le plus impoli de tous les temps, l’Allemagne a surclassé le quintuple champion du monde avec cinq buts en 18 minutes. La BZ salue le plus gros triomphe de l’histoire du football allemand (...) Et oui, nous sommes en finale !"
Courrier International

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