2012-08-11

JO - Perche : Renaud Lavillenie champion olympique !

Renaud Lavillenie a sorti le grand jeu au moment décisif


28 ans après Pierre Quinon, 16 ans après Jean Galfione, le Charentais Renaud Lavillenie, licencié à Clermont-Ferrand a remporté la médaille d'or du saut à la perche des jeux Olympiques de Londres. C'est grâce à un saut à 5,97 m, réalisé lors de son ultime essai que Lavillenie a devancé les Allemands Bjorn Otto (5,91 m) et Raphael Holzdeppe (5,91 m), qui prennent les médailles d'argent et de bronze.
Lavillenie, 25 ans, a battu le record olympique (5,96 m) et égalé sa meilleure performance de la saison.

Les grands peintres impressionnistes - Paul Cézanne - 1839-1906

Paul CEZANNE

Retiré à Aix-en-Provence, Cézanne y inventa la peinture du 20ième siècle

PAUL CEZANNE ET SON PERE
Le milieu d'origine de Cézanne est celui de la bonne bourgeoisie provinciale . Son père, propriétaire à Aix-en-Provence d'une prospère fabrique de chapeaux, vivait cependant quelque peu en marge de la société aixoise: il n'était pas marié avec la mère de son fils, une de ses anciennes ouvrières, lorsque ce dernier naquit, en 1839, et ne légalisa sa situation que cinq ans plus tard, avant de s'établir comme banquier.
Cezanne fit toutes ses études à Aix, acquérant une solide culture classique et se liant d'une profonde amitié avec quelques-uns de ses camarades de collège, au premier rang desquels Émile Zola, alors son confident le plus intime.
Son père le destinait au droit, et il s'inscrivit à la faculté d'Aix en 1858. Sa vocation artistique était pourtant déjà suffisamment affirmée (il avait suivi les cours de l'école gratuite de dessin depuis 1857) pour qu'il songe à aller étudier la peinture à Paris.
Il finit par obtenir de son père - qui subvient à ses besoins - l'indispensable autorisation pour un premier séjour parisien au printemps et à l'été de 1861, lors duquel il fréquente l'Académie Suisse, où il rencontre Pissarro et Guillaumin, mais échoue au concours d'entrée à l'Ecole des Beaux-Arts.
Il revient à Aix travailler dans la banque paternelle, mais repart un an plus tard pour Paris où il se réinscrit à l'Académie Suisse. C'en est désormais fini des faux départs, des hésitations sinon du découragement devant les difficultés du métier : Cézanne, définitivement, a décidé d'être peintre.
Portrait de Paul Cézanne
1880

Pastel sur papier
par RENOIR
PAUL CEZANNE, PEINTRE ARTISAN
Les années suivantes, où il alterne les séjours parisiens, les retours à Aix et les voyages en Provence, le voient suivre le chemin d'un étudiant indépendant, mais aussi respectueux de l'apprentissage traditionnel. Il travaille sur le modèle à l'Académie Suisse, fréquente le Louvre où il remplit de nombreux carnets de croquis d'après les maîtres et copie plusieurs tableaux.
Il continue à fréquenter Zola, qui le soutient dans ses efforts, intellectuellement, moralement et même financièrement, et fait aussi la connaissance de Bazille, Renoir, Monet, Sisley. Par l'intermédiaire de Zola devenu l'ami de Manet, il rencontrera celui-ci en 1866.

L'enlèvement
1867
Fitzwilliam Museum
Cambridge, Angleterre
Les toutes premières oeuvres de Cézanne n'ont pas grand chose à voir avec celles de ses amis impressionnistes, dont il ne partage alors que l'ambition, le désir de nouveauté, et la révolte contre les normes académiques.
Il est d'abord séduit par le romantisme de Delacroix, et fait entrer dans ses sujets et ses compositions les obsessions qui l'habitent. La violence dramatique de ses sujets est rendue par des couleurs sombres, comme dans "L'enlèvement" - 1867.
Il peint aussi de nombreux paysages et portraits dans un style réaliste inspiré de Courbet.
Cézanne étant un peintre autodidacte (il ne fera pas l'Ecole des Beaux-Arts et l'Académie Suisse ne dispensait pas de cours), sa peinture est alors moins homogène que celle de ses collègues impressionnistes, voire parfois maladroite.

PAUL CEZANNE, LE REFUSE
Cézanne, à partir de 1863, propose régulièrement des peintures au jury du Salon Officiel de Paris : elles y seront toujours refusées (à une exception près, un portrait, en 1882), malgré ses efforts et les appuis dont il pouvait disposer.
Ses tableaux dénotent déjà une grande diversité thématique : portraits, scènes historiques ou religieuses, natures mortes, paysages de Provence...
Grâce à la pension paternelle, le jeune peintre n'a pas les mêmes problèmes d'argent que certains de ses amis (Monet, Renoir, Guillaumin).
En 1869, Cézanne rencontre Hortense Fiquet, un modèle qui va devenir sa compagne, mais craignant que son père, un être particulièrement borné et sévère, ne désapprouve cette liaison et remette en cause sa pension, Cézanne la lui cache donc, de même que plus tard la naissance d'un fils, Paul, en 1872, dont l'existence ne sera découverte par son père, fortuitement, qu'en 1878.
Cette situation bancale durera en fait jusqu'au mariage, en présence des parents, en 1886.

Madame Cézanne
1877
Museum of Fine Arts, Boston
Le couple passe la guerre de 1870-1871 en Provence, puis revient s'établir à Paris.

CEZANNE ET PISSARRO A PONTOISE
Chargé de famille, Cézanne, sur les instances de Pissarro, s'installe en 1872 à Pontoise, puis à Auvers-sur-Oise (il y habite dans un logement fourni par le docteur Gachet), où tous deux travaillent en commun.
Cézanne n'avait alors jusque là travaillé qu'en atelier, et il va suivre l'exemple de Pissarro et se consacrer surtout au paysage sur le motif. Leur collaboration sera très intense et bénéfique, Cézanne s'imprégnant de la manière impressionniste et confortant Pissarro dans sa volonté d'une composition spatiale plus construite.
Dans toutes les années qui suivirent, Cézanne entretiendra un dialogue permanent avec Pissarro et Guillaumin, avec lesquels il partage le souci d'une représentation exacte de la nature.
Pissarro obtint la participation de Cézanne à la première exposition impressionniste, en 1874 : ses œuvres y seront très mal reçues, et Cézanne refuse d'envoyer des toiles à la deuxième exposition, en 1876.

Portrait de Victor Choquet
1876-77
Collection de Lord Rotschild
Cambridge, Angleterre
Il s'y résout pour la troisième exposition, en 1877, où ses tableaux seront à nouveau mal accueillis par le public, qui les juge plutôt lourds et d'une facture grossière. Les critiques s'en prirent avec une violence particulière aux tableaux de Cézanne.
Théodore Duret (1838-1927) écrit à ce sujet : "L'apport des novateurs en peinture ne s'est jamais produit, au XIXe siècle, sans soulever une opposition plus ou moins violente. Si les Impressionnistes étaient aussi maltraités à leur exposition de 1877, c'est qu'ils avaient atteint leur plein développement et qu'ils montraient réellement des œuvres d'un caractère différent de ce que l'on avait déjà vu. Cézanne était de tous celui qui excitait et devait exciter longtemps le plus d'horreur. On peut dire, pour caractériser l'opinion qu'on s'en formait, qu'il faisait l'effet d'un monstre, d'un ogre. Il avait mis du temps à pleinement se développer. A la première exposition de 1874, il envoyait "La Maison du pendu à Auvers", une œuvre déjà puissante, mais qu'il devait dépasser et qu'il dépassait en effet, en intensité de coloris et en originalité de facture avec "le portrait de M. Choquet" et les paysages exposés rue Le Peletier. "
Cézanne, dégoûté et meurtri, cessera toute participation aux expositions impressionnistes. Il va prendre ses distances avec ses amis.

L'ACHEVEMENT DU STYLE DE CEZANNE
Il continue de travailler à Paris et dans les environs, tout en revenant régulièrement dans le Midi.
A la fin des années 1870, Cezanne trouvera, plus tard que ses collègues, une forme achevée de peinture, son style personnel.

Si Cézanne se rapproche d'un des principes fondamentaux de l'impressionnisme, qui consiste à se consacrer totalement sur la vision, il ne veut pas en rester à fixer seulement l'"impression" qui en résulte, mais bien "quelque chose d'aussi solide et durable que l'art des musées".
"Le pont de Maincy" - 1882-85 compte parmi les premiers chefs-d'oeuvre de ce style personnel. Le traitement des couleurs des arbres, un vert profond appliqué légèrement, sans séparation nette entre ses petites particules de couleurs voisines, participe à la vision d'ensemble, quand l'organisation picturale du tableau reste bien marquée.
Cézanne peint ses paysages en Ile-de-France, et dans sa Provence où il sillonne les collines autour de la Montagne Sainte-Victoire.
A côté des portraits, des natures mortes , Cézanne va s'intéresser au nu dans la nature, qu'il appellera "baigneuses".
Le pont de Maincy
vers 1882-85
Photographié au
Musée d'Orsay, Paris
Son tableau accepté au Salon de 1882 constitue une exception qui ne se renouvellera pas, et, refusé une nouvelle fois en 1884, Cézanne abandonne "la lutte pour Paris".

Relativement à l'écart du mouvement artistique, Cézanne travaille maintenant de plus en plus souvent et longuement en Provence, à Aix.
Il garde des contacts avec Pissarro auquel il rend visite, et Renoir qui lui rend visite en 1882, puis en 1883 avec Monet.
Le milieu des années 1880 marquera un tournant dans sa vie personnelle. Il rompt avec Zola en 1886, lors de la parution de "L'Œuvre", où il s'était reconnu dans le personnage du peintre avorté Claude Lantier. La même année, la mort de son père le met en possession d'une fortune suffisante pour lui assurer définitivement son indépendance.
Ses peintures ne seront que très rarement montrées au public : en 1889 à l'Exposition universelle, en 1887 et 1890, avec le groupe des XX, à Bruxelles.
Jeune garçon au gilet rouge
1888-89
E.G. Bührle Collection, Zurich


POPULARITE TARDIVE
En 1895, la rétrospective organisée par Ambroise Vollard, jeune marchand d'art de 27 ans, où 150 de ses oeuvres sont exposées, allait marquer un tournant pour Cézanne, jusqu'alors rejeté au Salon et peu apprécié lors des expositions impressionnistes.
Cézanne est alors découvert: par ses anciens amis, qui ignoraient en fait beaucoup de son évolution, mais aussi par de jeunes artistes pour qui il est un point d'ancrage, une référence immédiate.
Petit à petit va naître et croître une reconnaissance, à l'origine surtout le fait de jeunes peintres, comme Émile Bernard ou Maurice Denis, qui voient en lui un maître autant qu'un précurseur, puis aussi de quelques rares critiques perspicaces, Gustave Geffroy, Thadée Natanson, Roger Marx, Rilke.
Sa réputation ne va plus cesser de grandir et de s'affirmer (Maurice Denis peint en 1900 "L'Hommage à Cézanne" aujourd'hui au musée d'Orsay), avec de nouvelles expositions, chez Vollard en 1898, au Salon des indépendants puis au Salon d'automne (1899, 1904, 1905, 1906). De nombreux peintres viennent alors voir le Maître à Aix.
Toutefois c'est seulement un siècle après la première grande exposition que lui consacra son marchand, Ambroise Vollard, en 1895, et qui le révéla véritablement à ses contemporains, que Cézanne fut véritablement consacré dans son pays : souvenons - nous de cette exposition qui s'est tenue à Paris au Grand Palais et à Londres en 1995. C'est le succès enfin reconnu.
Le rôle des amateurs dans cette reconnaissance fut tout aussi essentiel, de son vivant comme après sa mort : Victor Choquet, le petit fonctionnaire collectionneur des impressionnistes, a à sa manière, contribué à donner sa stature définitive à un peintre dont il posséda des ensembles exceptionnels.

Les joueurs de carte
1892-95
Courtauld Institute, Londres

CEZANNE Le Père de la peinture Moderne
Décrié à ses débuts, et encore assez tard dans sa vie, Cézanne est aujourd'hui une figure capitale de l'histoire de l'art.
Sa participation au mouvement impressionniste, somme toute relativement mineure, compte moins que la place qu'il occupe entre le XIXe et le XXe siècle, entre d'une part le romantisme de Delacroix et le réalisme de Courbet, qui le marquèrent si fortement à ses débuts, et, de l'autre, les mouvements de la peinture contemporaine depuis le cubisme qui, à des degrés divers, se réclamèrent tous plus ou moins de lui.
Il n'est pas sûr que le bruit fait maintenant autour de son œuvre aurait vraiment réjoui le Cézanne des dernières années, qui redoutait par-dessus tout qu'on le récupérât, qu'on lui mît “le grappin dessus”.
La peinture fut pour lui avant tout un travail d'ouvrier, un travail solitaire, sauf à de rares moments, presque pénible, pratiqué sans interruption. De même le dessin, dont on oublie trop souvent qu'il s'agit d'un élément essentiel de son processus créatif.

Les grandes baigneuses
1900-05
National Gallery , Londres

Cézanne plaçait très haut les fins de l'art, voulant produire des tableaux “qui soient un enseignement”. Aussi ceux-ci sont-ils de plus en plus réfléchis au fur et à mesure qu'il vieillit, mûris dans l'introspection d'un artiste qui, cependant, se donnait comme premier maître la nature: “On n'est ni trop scrupuleux, ni trop sincère, ni trop soumis à la nature; mais on est plus ou moins maître de son modèle, et surtout de ses moyens d'expression”, écrivait-il en 1904.
Cette tension entre la réalité objective et sa transposition esthétique est au cœur de sa démarche.
Ainsi s'explique pourquoi Cézanne a pu être un modèle pour les générations qui l'ont suivi, alors même qu'elles employaient des chemins divers et contradictoires entre eux.

La montagne Ste-Victoire
1902-04
Philadelphia Museum of Art
"CEZANNE 2006 EN PROVENCE"
Aix-en-Provence
La ville d'Aix-en-Provence s'apprête à célébrer le centenaire de la mort de Paul Cézanne à l'occasion d'une année 2006 riche en manifestations.
L' exposition "Cézanne en Provence", de portée internationale, inaugurera la réouverture du musée Granet, un des plus riches musées de province, où le maître aixois n'avait pu entrer de son vivant: 120 oeuvres majeures (80 huiles, 40 aquarelles) peintes par Cézanne en Provence ou sur le thème des paysages provençaux, prêtées par les musées internationaux et des collectionneurs privés, seront ainsi présentées en 2006 à Washington et à Aix en Provence .
En outre, les visiteurs après la visite de l'exposition pourront découvrir les lieux de vie et de travail de Cézanne, la campagne aixoise, les points de vue sur Sainte-Victoire, les carrières de Bibemus, le Jas de Bouffan, l'Atelier des Lauves et tous les autres lieux toujours empreints de sa présence.
Compotier, verre et pommes
1880
Collection particulière, Paris

Paroles de "Cézanne peint" Album Hommage Michel Berger
Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu'on devine
C'est l'odeur de saison
Mais voilà l'homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille
Cézanne peint
Il laisse s'accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son coeur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l'homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d'un éclair
Le regard des dieux
Cézanne peint
Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien
Si le bonheur existe
C'est une épreuve d'artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint

2012-08-09

Bolt, lenda olímpica, é bicampeão também nos 200 metros

Usain Bolt conquistou a medalha de ouro na prova dos 200 metros dos Jogos Olímpicos
Faltavam apenas 200 metros para Usain Bolt virar uma lenda olímpica - pelo menos na avaliação do próprio jamaicano, que garantia ainda não estar satisfeito com as quatro medalhas de ouro que já tinha em sua coleção. E ele precisou de apenas 19s32 segundos para cruzar a linha de chegada, conquistar seu quinto ouro e entrar de vez na história dos Jogos. O homem mais rápido do mundo agora é também o primeiro bicampeão olímpico nos 100 e nos 200 metros rasos.
O fenômeno das pistas ainda deverá faturar mais uma medalha, no revezamento 4 x 100 metros, no sábado. Vencendo ou não, Usain Bolt vai se despedir desta Olimpíada com seus sonhos concretizados e com sua promessa cumprida. Ao chegar a Londres, avisou: "Esse será o momento, este é o ano, este é o meu tempo". Resta saber se o tempo de Bolt se estende até 2016, no Rio de Janeiro - ele já disse que pretende estar na Olimpíada no Brasil. Usain Bolt chegou para a final desta quinta vivendo um momento bem diferente do que antecedeu a decisão dos 100 metros, no fim de semana. Com sua condição física e concentração colocadas em dúvida antes do desembarque em Londres, disputou os 100 metros sob pressão. Fez seu show para a torcida, com caretas, acenos e sorrisos, mas parecia carregar um peso adicional nas costas. Sentia-se obrigado a provar em 2012 o status legendário conquistado em Pequim-2008. Vitorioso na prova, assistida por uma audiência televisiva calculada em 2 bilhões de pessoas, o Bolt de Londres voltou a ser o Bolt de sempre - com direito a uma comemoração particular com três atletas suecas de handebol na madrugada seguinte ao ouro nos 100 metros. Nesta quinta, parecia mais relaxado, mas isso não significava que não levaria a prova tão a sério. Pelo contrário: os 200 metros rasos são a prova ideal de Bolt, a competição para a que ele mais trabalha - e a que melhor combina com seu extraordinário talento.
Bolt se diz muito mais confortável nos 200 metros, até porque a distância maior permite que ele se recupere de uma eventual largada ruim, o único ponto vulnerável de suas corridas - e um dos principais argumentos usados pelos críticos que questionavam o seu favoritismo em Londres. "Foi uma corrida fácil. É minha prova favorita", disse, depois da eliminatória de terça. A decisão desta quinta não foi assim tão simples - Blake, afinal, era uma ameaça real, e tinha chegado à final com o melhor tempo das semis. Bolt, no entanto, fez uma prova segura e convincente. Tomou a liderança logo no início. Blake acelerou no início da reta, mas não conseguiu ameaçar o campeão, que fechou a prova com seu melhor tempo no ano - longe dos recordes olímpico e mundial, mas o suficiente para consolidar sua posição de destaque na história olímpica. Bolt revelaria depois que voltou a sentir as dores que vinham prejudicando seu desempenho. "Fui rápido, mas não estava totalmente em forma", contou. Ainda assim, sobrou na corrida: ao passar pela linha de chegada, colocou o dedo indicador sobre a boca. Fez flexões de braço na pista, amarrou-se à bandeira jamaicana e deu a volta olímpica escoltado pelos compatriotas. Pegou a câmera de um fotógrafo e registrou imagens da torcida o aplaudindo. Ao completar o giro pela pista, beijou a linha de chegada e fez, mais uma vez, o gesto que é sua marca registrada, com os braços esticados para representar um raio.
VEJA BRASIL

2012-08-08

Les grands peintres impressionnistes - Frédéric Bazille - 1841-1870

Frédéric BAZILLE

clarté et réalisme


Frédéric Bazille est originaire d'une famille protestante de la haute bourgeoisie montpelliéraine. Son père était un riche propriétaire terrien, viticulteur et notable de la ville de Montpellier.

A partir de 1862, il vient à Paris poursuivre ses études de médecine, tout en passant le plus clair de son temps à l'Ecole des Beaux-Arts à peindre dans l'atelier de Charles Gleyre, où il se lie d'amitié avec Monet, Renoir, et Sisley.

Sa vocation artistique remontait à sa rencontre avec un ami de ses parents, le collectionneur et mécène d'art montpelliérain Alfred Bruyas, qui influença Courbet ainsi que les impressionnistes. A l'origine la peinture de Bazille sera inspirée par les oeuvres de Courbet et Manet.
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Bazille peignant "le héron"
1867
par
RENOIR

Musée d'Orsay, Paris


En 1863, à Pâques, il effectue un séjour à Chailly dans la forêt de Fontainebleau avec Monet, afin d'y étudier la peinture en plein air.

La robe rose
1864
Musée d'Orsay, Paris
En 1864 il loue un atelier rue de Vaugirard et en juin séjourne avec Monet à Honfleur, où il rencontre Boudin et Jongkind. De retour à Paris, ayant échoué à ses examens de médecine, il obtient de ses parents la permission de se consacrer entièrement à la peinture.
En 1865 il partage un atelier rue de Furstenberg avec Monet qu'il aide financièrement.
Il soumet deux oeuvres au Salon de 1866, "Jeune fille au piano" et "Nature morte au poisson", cette dernière étant acceptée.
Il sera par la suite régulièrement admis au Salon.
Cette même année, il partage un nouvel atelier avec Renoir, rue de Visconti.
Il devait par la suite, en 1868, déménager dans le quartier des Batignolles, rue de la Condamine, à proximité du Café Guerbois dont il devint un habitué.
C'est dans cet atelier qu'il peignit en 1870 "L'atelier de Bazille, rue de la Condamine", où on le voit présentant une nouvelle oeuvre à Manet et Monet, alors que son ami Maître joue du piano et que Zola discute avec Renoir.
D'une composition ouverte, ce tableau - où Manet peignit lui-même la grande silhouette de Bazille - fait ressortir les liens d'amitié et les rapports de travail dénués de tout souci d'ordre hiérarchique existant entre les protagonistes.

L'atelier de Bazille, rue de la Condamine
1870
Photographié au Musée d'Orsay, Paris
Pissarro, Cézanne, et parfois Courbet, lui rendirent visite dans ses studios successifs. Il était aussi l'une des rares personnes capables de soutenir des joutes verbales avec l'érudit et ironique Degas, faisant preuve d'une clarté d'esprit et d'un réalisme que l'on peut retrouver dans ses tableaux.

Scène d'été
1869
Fogg Art Museum , Harvard University
Cambridge, Ma. USA

L'oeuvre de Bazille, interrompue par sa mort prématurée à la guerre de 1870, montre des compositions nouvelles développées avec audace et diversité : portraits de plein air avec fond panoramique comme dans "La robe rose" 1864 ou "Vue de village Castelnau-le-Lez" 1868, scène de famille avec son grand tableau "Réunion de famille" 1867 (152x230), scènes de plein air avec "Scène d'été" 1869.
Il s'attacha en particulier à combiner la peinture de figures en plein air avec une concentration intense sur la lumière naturelle.

Bazille s'engagea volontairement, avec enthousiasme, dans le régiment des Zouaves lors de la guerre de 1870. Il fut tué au combat à Beaune-la-Rolande (près d'Orléans) le 28 novembre 1870, à l'âge de 29 ans.
Nombre d'oeuvres de Frédéric BAZILLE sont conservées au Musée Fabre de Montpellier.

Imagens do Mundo - Dresde - Allemagne - Arc en ciel divin


Un arc-en ciel, divin!
Une grosse et puissante averse est tombée sur Dresde en Allemagne. Ce qui a donné naissance à un bel arc-en-ciel au-dessus de l'église de Notre-Dame. Image: AFP