Un rayo cae sobre el mar frente a la capital haitiana, Puerto Príncipe, durante una tormenta eléctrica nocturna.
2014-09-26
Astronomy picture of the day 26-09-2014 - Airglow Ripples over Tibet
Image Credit &Copyright: Jeff Dai
Explanation: Why would the sky look like a giant target? Airglow. Following a giant thunderstorm over Bangladesh in late April, giant circular ripples of glowing air appeared over Tibet, China, as pictured above. The unusual pattern is created by atmospheric gravity waves, waves of alternating air pressure that can grow with height as the air thins, in this case about 90 kilometers up. Unlike auroras powered by collisions with energetic charged particles and seen at high latitudes, airglow is due to chemiluminescence, the production of light in a chemical reaction. More typically seen near the horizon, airglow keeps the night sky from ever being completely dark.
Imagens do Mundo - Aguas bravas em Turquia
Comprimido entre paredes de 1.500 metros de altura, descender las bravas aguas del río Çoruh es una de las experiencias estrella en la garganta de Yusufeli, en la Anatolia oriental (Turquía). Hay que negociar una sucesión de rápidos de grado 4 y 5 con nombres tan sugerentes como King Kong y Alta Tensión.
Izzet Keribar
Imagens do Mundo - O Grande canyon africano - Namibia
Para muchos viajeros experimentados no hay otro lugar igual en Áfricao como el cañón del río Pez, en Namibia: 160 kilómetros de largo por 27 de ancho, y un espectacular interior que llega a una profundidad de 550 metros. Para recorrerlo hay que embarcarse en una excursión de cinco días y 85 kilómetros de ruta.
Patrick Escudero
Imagens do Mundo - Torrente selvagem - China
Cuando se accede a la garganta del Salto del Tigre, en la provincia China de Yunnan, es muy importante consultar el último parte meteorológico en los cafés de la zona (Lijiāng es un buen punto para acceder al desfiladero). Las crecidas del río Jīnshā pueden llegar a ser peligrosas, por lo que también se recomienda no hacerlo nunca en solitario.
Corbis
Imagens do Mundo - O Reino do Condor - Peru
Lo que convierte al cañón del Colca (Perú) en uno de los más fascinantes del mundo no es su profundidad ni su inmensidad, sino su diversidad, En sus 100 kilómetros de recorrido hay más cambios de paisaje que en la mayoría de los países europeos: árida estepa en Sibayo, tierras de cultivo en Yanque y Chivay, así como la profundidad de un desfiladero, más allá de Cabanaconde, que no se exploró a fondo hasta la década de 1980.
B. Holland
Imagens do Mundo - Grande Canyon - Estados Unidos
El agua ha excavado durante milenios grietas tan profundas y oscuras que parecen la entrada al centro del planeta. Y entre todas ellas no hay ninguna tan famosa como el Gran Cañón (en la imagen): al asomarse al borde parece como si la tierra abandonara al visitante, zambulléndolo a 1.600 metros hasta las aguas del río Colorado, en Arizona (Estados Unidos).
Jonas Kirkegaard
Astronomy picture of the day 25-09-2014 - NGC 206 and the Star Clouds of Andromeda
Image Credit and Copyright: Subaru Telescope (NAOJ),
Hubble Space Telescope,Local Group Galaxy Survey (Phil Massey, PI), Mayall 4-meter,Robert Gendler
Explanation: The large stellar association cataloged as
NGC 206 is nestled within the dusty arms of the neighboringAndromeda galaxy. Also known as M31,the spiral galaxy is a mere2.5 million light-years away. NGC 206 is near top center inthis gorgeous close-up of the southwesternextent of Andromeda's disk, a remarkable composite of data from space and ground-based observatories. The bright, bluestars of NGC 206 indicate its youth. In fact, its youngest massive stars are less than 10 million years old. Much larger than the open or galactic clusters of young starsin the disk of our Milky Way galaxy,NGC 206spans about 4,000 light-years. That's comparable in size to the giant stellar nurseriesNGC 604 in nearby spiralM33 and theTarantula Nebula, in the Large Magellanic Cloud. Star forming sites within Andromeda are revealed by the telltale reddish emission from clouds of ionized hydrogen gas.
2014-09-24
Portugal - Avec la crise bancaire, les certitudes volent en éclats
| Un couple observe les employés de la banque Bes changer les publicités pour celles de la Nouvelle Banque (Novo Banco), le 26 août 2014 à Lisbonne (AFP PHOTO/ PEDRO NUNES) |
Territoire traditionnellement sûr dans l'imaginaire portugais, le système financier connaît pourtant lui aussi la crise ces dernières années. Le BPP [Banque privée portugaise], le BPN [Banque portugaise des affaires] et le Banif [Banque internationale de Funchal] ont connu des sigles et des sursauts divers et variés.
Aujourd'hui, le sort que connaît le Banco Espírito Santo (BES), établissement ancré dans cent cinquante ans d'histoire et arborant le visage et le nom d'une famille – vecteur, en soi, d'identification et de sécurité –,constitue la dernière secousse en date dans un secteur qui, en réalité, n'est pas immunisé contre la volatilité des crises. Les Portugais sont passés de la révérence pour l'argent à la crainte pour l'avenir de leurs dépôts. Une inquiétude de plus.
L'impact social de la crise de la banque BES
"L'affaire BES a renforcé la situation d'incertitude, constate le sociologue Miguel do Carmo. Cette idée que tout peut arriver suscite une énorme méfiance envers ceux qui nous gouvernent." Et la gestion de notre argent ne dépend pas exclusivement des politiques de rendement ou de la politique budgétaire de l'Etat : elle passe par les banques.
Le phénomène n'est pas nouveau. "Le Portugal est l'un des pays d'Europe où la confiance est la plus basse, tant entre les individus qu'envers les institutions et les acteurs politiques", renchérit ce chercheur à l'ISCTE de Lisbonne. Et cette défiance est quantifiable : "Ces dernières années, la confiance est en recul, désormais au niveau 2 d'une échelle qui en compte 10."
Les derniers événements autour du BES [devenu Novo Banco, "nouvelle banque"], dont le changement de nom est emblématique de cette déstabilisation des conceptions traditionnelles, viennent renforcer le phénomène. "C'est un symptôme terrible, qui augure d'un avenir qui se bouche, d'une généralisation de la défiance", insiste Miguel do Carmo. "Et ce niveau de défiance a des conséquences sociales, la mobilité sociale est plus bloquée qu'avant, et elle va continuer à se figer davantage."
"La seule certitude que nous pouvons avoir, c'est celle de la mort"
Telmo Mourinho Baptista, président de l'ordre des psychologues, ne dit pas autre chose : "Ce manque de transparence autour des banques a des conséquences sur le sentiment de sécurité, qui est pourtant essentiel [dans la société]." Ce n'est pas l'avis de Francisco Garcia dos Santos, président de l'Association portugaise des courtiers et spécialiste d'économie comportementale : "Les gens cherchent la sécurité, car l'insécurité est facteur de stress, mais l'avenir, par définition, est dépourvu de certitudes, l'avenir est insécurité." Avant d'asséner : "La seule certitude que nous pouvons avoir, c'est celle de la mort."
"Les activités économiques vont naturellement de pair avec une grande incertitude. La différence entre certitude et risque, c'est que le risque est considéré comme de l'incertitude gérable, analyse Garcia dos Santos. Les comptes bancaires inspirent un tel sentiment de sécurité que, dans les mentalités, cela revient au même que d'avoir son argent bien au chaud sous son matelas, or dès lors que l'activité bancaire c'est le risque, on se retrouve dans une instabilité permanente."
Les discours rassurants de l'Etat n'ont qu'un seul but : éviter la panique
Mais alors, quels sont les facteurs de confiance aux yeux des actionnaires et des déposants ? "On part du principe que les capitaux propres sont suffisants pour faire face aux pertes. Mais quand ce n'est pas le cas, il y a un problème", reconnaît l'économiste. A cette équation comptable vient s'ajouter la traditionnelle confiance [dans les institutions], même si "les discours rassurants de l'Etat, du régulateur et des établissements financiers n'ont qu'un seul but : éviter la panique. Ils n'ont aucun effet sur la réalité."
"Là est la contradiction inhérente au fonctionnement du système économique : l'Europe est plus vulnérable parce qu'elle intervient davantage dans le système bancaire que les Etats-Unis, où le marché des capitaux fonctionne mieux et où les investisseurs sont conscients qu'ils peuvent perdre de l'argent", juge le président de l'Association portugaise des courtiers.
"Le pouvoir de réglementation s'est amélioré dans l'Union européenne, mais l'affaire BES montre que nous vivons dans un système néolibéral qui protège le privé sans le réguler, dans un néolibéralisme d'Etat où l'Etat est accaparé par les intérêts d'un réseau de pouvoir anonyme et officieux", dénonce le sociologue António Casimiro Ferreira. "L'affaire BES est un terrible révélateur de cette réalité."
Le risque provient de facteurs qui sont hors de notre portée
A cela s'ajoute une exigence fondamentale : "Il est indispensable que ceux d'en haut donnent l'exemple. En pleine guerre sociale et morale, privés d'un cadre de référence, les gens sont en train de comprendre que ceux qui gouvernent n'ont pas la légitimité pour le faire, lâche José Pacheco Pereira. Tout le monde dit que la solution trouvée pour le BES est mauvaise, mais tout le monde dit aussi qu'il n'y en avait pas d'autre. On vit dans une espèce de dictature de ce qui doit être, or cela nuit à la possibilité du choix politique, le consensus s'impose, l'esprit critique est détruit", analyse cet historien.
Et cela ne s'arrête pas là : "L'austérité est remise en cause : en réalité, c'était du côté de la dette et des banques qu'il fallait chercher le problème. L'affaire BES peut anéantir une bonne fois pour toutes le storytelling qui consiste à prétendre que les Portugais ont vécu au-dessus de leurs moyens", poursuit Renato Miguel do Carmo. "Avec ce scénario d'incertitude, toute la rhétorique autour de l'entrepreneuriat a volé en éclats." En somme, le risque provient de facteurs qui sont hors de notre portée – et c'est exactement le contraire de ce qu'on n'a cessé de nous dire.
Courrier International
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