8.11.13

Le mystère des tableaux volés par les Nazis-Allemands

C'est l'hebdomadaire allemand Focus qui a révélé, le 4 novembre, que 1 406 œuvres volées par les nazis avaient été retrouvées à Munich dans l'appartement d'un octogénaire, Cornelius Gurlitt.

Cette découverte, qualifiée d'“extraordinaire" par la presse allemande, remonte au 28 février 2012 ; elle est le fait de douaniers qui sont, un peu par hasard, tombés sur un vieil homme – Cornelius Gurlitt, donc – qui vit dans un appartement rempli de détritus, de boîtes de conserve parfois périmées depuis trente ans… et de chefs-d'œuvre que les douaniers mettront trois jours à déménager. 

Ces tableaux ont soit été confisqués par les nazis à des Juifs et revendus ensuite, soit vendus à bas prix par des Juifs en fuite, ou encore confisqués par des agents du IIIe Reich parce que considérées comme de "l'art dégénéré". Gurlitt les tenait de son père, un marchand allemand qui vendait ces œuvres d'art pour le compte du IIIe Reich et en avait profité pour se constituer un trésor secret.




C'est l'hebdomadaire allemand Focus qui a révélé, le 4 novembre, que 1 406 œuvres volées par les nazis avaient été retrouvées à Munich dans l'appartement d'un octogénaire, Cornelius Gurlitt.

Cette découverte, qualifiée d'“extraordinaire" par la presse allemande, remonte au 28 février 2012 ; elle est le fait de douaniers qui sont, un peu par hasard, tombés sur un vieil homme – Cornelius Gurlitt, donc – qui vit dans un appartement rempli de détritus, de boîtes de conserve parfois périmées depuis trente ans… et de chefs-d'œuvre que les douaniers mettront trois jours à déménager.

Ces tableaux ont soit été confisqués par les nazis à des Juifs
et revendus ensuite, soit vendus à bas prix par des Juifs en fuite, ou encore confisqués par des agents du IIIe Reich parce que considérées comme de "l'art dégénéré". Gurlitt les tenait de son père, un marchand allemand qui vendait ces œuvres d'art pour le compte du IIIe Reich et en avait profité pour se constituer un trésor secret.

Dessin de Burki paru dans 24 Heures
 
COURRIER INTERNATIONAL

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